Samedi 01 juin - Beaumes-de-Venise (84)

C'est un véritable défi cyclosportif qui attend les coureurs de la Probikeshop Granfondo Mont Ventoux Beaumes de Venise, avec comme objectif du jour, l'imposant Géant de Provence. 
Tous les ingrédients sont réunis pour passer une journée cycliste inoubliable (longue ascension, chaleur et vent redoutable, ?).
Le Mont Ventoux c'est aussi et surtout ce col mythique ou le Tour de France a écrit de belles histoires.

Un parcours exceptionnel au coeur du Vaucluse avec comme objectif du jour : le Géant de Provence, avec une montée par Malaucène.
Depuis Beaumes-de-Venise, vous traversez les villages et villes de Carromb, Bédoin, Flassan, Sault, Aurel jusqu'au Col de Veaux pendant une centaine de kilomètres, ponctuée par de courts passages dans la région drômoise. Puis, vient le moment d'affronter le Mont Ventoux : 22 kilomètres d'ascension, 7,24% de moyenne et des passages à 11%. Vous abordez ensuite la descente vertigineuse jusqu'au Chalet Reynard, duquel vous pouvez admirer le Géant. Vous poursuivez par un second passage à Bédoin, puis la côte de la Madeleine et enfin le col de la Chaîne. Vous donnez les derniers coups de pédales en passant par Suzette pour rejoindre le Finish à Beaumes-de-Venise. 

Date : 01/06/2019

Départ : 08:30 | Beaumes de Venise

Arrivée : Beaumes de Venise

Km & dénivelés : 168 km | 3597 m/d+

Ravitaillement(s) : Aurel / Malaucène / Mont Ventoux / Malaucène

COEFFICIENT GRAND TROPHEE : 1.05

Barrière horaire : 14:00 - Malaucène

profil 121

 

C'est Patrice encore qui, cette fois, c'est aligné sur l'épreuve en mode cyclosportif sous une chaleur étouffante. Bravo Patrice d'être allé au bout de cette diffcile épreuve !

Et voici ses résultats :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
403 37 ONFRAY PATRICE (60 - 66) 08:17:06

 Nbre de finisher grand parcours : 482

Et son compte rendu :

"Gran Fondo Ventoux avec mon ennemi numéro 1 : la chaleur. Jusqu'au premier ravito, on enchaine des cotes/cols de plusieurs kms mais 5/6 %, je suis bien, très régulier.

Entre le deuxième ravito et le pied du Ventoux, les toboggans s'enchainent avec un petit vent de face. Ca use, mais étant toujours très bien, je ne le sais pas.

On attaque le Ventoux par Malaucène et symboliquement le compteur franchit les 100 km juste avant d'attaquer le col. 

La chaleur augmente, mon énergie baisse. C'est le principe des vases communiquants.

Vous connaissez la chanson: 22 km et les % indiqués sur le sol: 11%, 9%, 12%, oh 7% du bonheur! Ah non ça repart à 11..., un petit 13 de temps en temps

Et ces longues lignes droites sous ce putain de cagnard

Pour passer le temps, je vous imagine chacun d'entre vous en train de me conseiller.

Yannick: ben qu'est ce que tu fais sur le 30 ? passe au 28

moi: mais Yannick c'est dur

Yannick: si tu passes pas au 28, c'est au 26 que je vais te punir

Fifi: tu penseras à dire bonjour au Ventoux de ma part ? je l'ai fait 43 fois

José: bon alors grosse feignasse on bouge son cul

Fx: quand on sait pas faire du vélo on en fait pas 

Titi: quand est ce qu'on commence ? C'est quoi ce talus ? Un apéricube avant d'entamer le vrai parcours ?

Ivan: alors fils ça va ? c'est cool non ?

Et pendant ce temps JC fait le chiot: il va au sommet, redescend me chercher, retourne au sommet, redescend me trainer.

Ben oui, je commence à avoir des hallucinations.... ?

La deuxième partie est un cauchemar: j'ai une boule de feu dans chaque pied. Je ne suis pas le seul: certains marchent en chaussettes en poussant leur vélo, leurs chaussures à la main

Mais de voir des pires que soit ne console de rien: la souffrance rend égoïste. Chacun pour sa gueule, qu'on en termine

2h15 pour faire ces putains de 22 km, j'ai l'impression d'en avois mis le double.

Au bas de la descente à Bedoin, il reste 30 km. Incapacité totale de manger. Même boire me soulève le coeur. 

On enchaine des douceurs de 300/400 mètres à 5% que d'habitude j'avalerais avec plaisir. Là je suis sur pt plt et grd pignon. C'est pathétique

Je termine à l'agonie: 8h17/402 scratch/37 caté

Ma seule fierté est d'avoir terminé."