Dimanche 10 Juillet - Briançon, Alpe d'Huez (05 - 38)

Vivre le mythe de la Grande Boucle, sur les mêmes routes et dans les mêmes conditions que les cyclistes professionnels du Tour de France : c’est la promesse que tient l’Étape du Tour de France depuis 1993.

Chaque année, nous te proposons de rouler l’une des étapes de montagne du Tour de France : les mêmes villes hôtes, les mêmes routes, les mêmes cols mythiques mais aussi et surtout les mêmes conditions de course que sur la Grande Boucle. Grâce à l’important travail mené en collaboration avec les forces de l’ordre, les collectivités locales et les pouvoirs publics, l’Étape du Tour de France est la seule cyclosportive à te proposer des routes totalement fermées à la circulation.

Forte de 29 éditions et d’un peloton de 16 000 inscrits, l’Étape du Tour de France est aujourd’hui la cyclosportive de référence en Europe.

La 30e édition de l’Étape du Tour de France se tiendra le 10 juillet 2022 sur le parcours de la 12e étape du Tour de France, entre Briançon et l’Alpe d’Huez, soit 167 km de route avec plus de 4 700 mètres de dénivelé positif cumulé, incluant les ascensions aux cols du Galibier et de la Croix de Fer.

Pour la quatrième arrivée de « l’Étape du Tour de France » à l’Alpe d’Huez, il s’agit d’une expédition forte en symboles historiques, le tracé reprenant celui du Briançon-Alpe d’Huez de 1986, lorsque Bernard Hinault a remporté la dernière étape de sa carrière sur le Tour de France.

Découvrez le parcours de l’Etape du Tour de France 2022 :

 

ZOOM SUR LE COL DU GALIBIER (23KM À 5,1%)

 

 

 

ZOOM SUR LE COL DE LA CROIX DE FER (29KM À 5,2%) :

 

 

 

ZOOM SUR L'ALPE D'HUEZ (13,8KM À 8,1%) : 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Et côté ECF se sont engagés Patrice O et Xavier pour notre plus grand bonheurs.

 

Voici les résultats :

 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
??? ??? PAYAN XAVIER M50 ??:??:??
7002 320 ONFRAY PATRICE M60 09:20:34

 

 

 

Nbre de finisher : 10159

 

Et les comptes rendus :

 

"qui sera ma dernière cyclo de montagne

non pas tant à cause de l'organisation compliquée dûe aux distances entre départ et arrivée et ce, chaque année.
Je privilégie toujours la ville d'arrivée (Alpe d'huez cette année)
Mais ça veut dire, aller la veille à Briançon, déposer son vélo, revenir à l'Alpe et...petit déj à 2 h du matin, départ en bus à 3h et on débarque à 5 h à Briançon, on se gèle et même les bénévoles ne sont pas encore là. Donc, immanquablement, on se demande pourquoi on s'est inscrit, surtout à partir d'un certain âge 😀
Mais bon, je vous le confirme; faites le au moins une fois, ça reste une expérience irremplaçable pour au moins deux raisons: la route totalement bloquée sur l'intégralité du parcours et le nombre étonnant de spectateurs tout au long du parcours: des centaines dans certaines villes traversées, beaucoup dans les cols et une arrivée digne d'une étape du tour. Un public incroyable qui hurle et frappe les panneaux accrochés aux barrières et oui, ça donne des frissons.
Non pas tant à cause de la difficulté du parcours: là 3 cols hors catégories, de cette chaleur qui m'handicape puisque je la supporte très mal.
Mais pour un défaut qui s'est accentué jusqu'à devenir pénible: je suis tétanisé dans les descentes. En tout cas les techniques à 6/8 %. Avec le précipice sur un côté qui me donne le vertige. Je dois avouer que je n'ai passé aucun concurrent pendant que des centaines, oui des centaines me dépassent comme des fusées.
(au passage: un vélo encastré dans la balustrade dans la descente du télégraphe, la roue avant explosée et trois participants penchés par dessus la balustrade dans le vide et demandant: ça va ? )
Peter l'avait déjà constaté à Paris-Nice. Pour vous donner une idée, j'ai descendu le Galibier à... 20 km/h. Le calcul est vite fait: sur une descente de 20 km, je perds au moins une demi-heure, voir 45 mn. Donc à l'arrivée 1h30 minimum, probablement 2 h. Cette angoisse me pompe beaucoup d'énergie et j'ai donc décidé d'arrêter les cyclos en haute montagne. 
Au moins, pour la dernière, j'ai terminé sans abandonner. Même si l'alpe d huez a été compliqué. L'intégralité des adhérents de l'ecf peuvent escalader sans problème ce col à 9 h du matin après une bonne nuit de sommeil. Mais après le Galibier et la Croix de fer,avec cette p...n de chaleur, ça vire à la galère.
2 constats que probablement Xavier a remarqué également: une écrasante majorité de vélos à disques. En récupérant le mien le matin, me suis amusé à compter un échantillon: environ 8 sur 10 .
Et d'autre part, je dois bien reconnaitre que les participants de mon âge sont en nette minorité. De plus en plus de filles, et beaucoup de 30/50 ans.
Le soir à l' hôtel après le diner, un anglais est avec moi dans l'ascenseur. Sans me regarder, il dit, comme s'il parlait tout seul: never again, never. Il sort à un étage inférieur au mien, se retourne vers moi, me regarde et rajoute: never.
Les portes se referment sur ce mot.
Sans le savoir, il parlait de moi." PATRICE O
 
"C’est vrai il a fait chaud, mais rien de dramatique par rapport à Paris Nice. Pour les descentes, il y a des dingues qui prennent des risques et parfois se ratent… un peu pathétique ; depuis quand gagne t on du temps en descente ? Déjà ne pas en perdre est une belle prouesse. À part ça, c’est vrai qu’avoir le route pour soi est magique. C’est vrai également qu’être encouragé, voire rafraîchi par des inconnus admiratifs est bien sympa. J’avoue que perso, je me suis pré inscrit à la prochaine édition… pour faire mieux. Je ne comprends pas pourquoi ASO ne bloque pas une étape reine en boucle, ce qui éviterait tout ces aller-retour… 
Autre petite subtilité quand il fait chaud, partir tôt quitte à tricher sur son objectif." XAVIER