Samedi 24 Juin 2017 - Créteil (94)

Rando montée par la team Pedro-Laurent pour revivre l'épreuve de 1986.

Laurent et moi avons formé un projet déraisonnable, donc apte à tenter certains...

Après de belles participations de notre club à Paris-Roubaix, au Ronde Van Vlaanderen, à Gent-Wevelgem, à La Doyenne, tout ceci en version cyclo bien sûr, place à Créteil-Chaville, ex et...futur Paris-tours. Après Tours-Versailles, Blois-Montlhéry et Blois-Chaville, ce fut la dernière variante (1985,86 et 87) avant le retour à Paris-Tours.

 

Créteil, Melun, Moret/Loing, Nemours, Etampes, Dourdan et un bel échantillon de gâteries de la vallée de Chevreuse pour finir.

Voilà le programme. En selle très tôt le matin à 6h00 du matin.

http://www.openrunner.com/index.php?id=7425658

 

     Comment ne pas croire que chacun d'entre vous connaît l'histoire de Paris-Tours, la classique qui fait qu'à eux deux, Albert Bouvet et Eddy Merckx ont tout gagné, si l'on fait abstraction de Bordeaux-Paris, légendaire Derby de la route.

Milieu des années 70, las des sprints massifs, les organisateurs décidèrent de retourner la chaussette, et Paris-Tours devint Tours-Versailles, rapidement devenu Blois-Montlhéry avec final sur l'autodrome où Stéphane Barthe endossa le maillot tricolore en 97. Plus de stabilité dans le parcours avec Blois-Chaville (1979-1984). Il y avait des bosses de la Chevreuse dans le final et c'était sélectif ! 

Dernière variante exclusivement francilienne pendant 3 ans (85 à 87) avant de redevenir...Paris-Tours, cette classique qui avait reçu entre temps l'étrange nom de "grand prix d'automne" fut disputée de Créteil à Chaville.

     Comment ne pas croire que chacun d'entre vous connaît l'histoire de Paris-Tours, la classique qui fait qu'à eux deux, Albert Bouvet et Eddy Merckx ont tout gagné, si l'on fait abstraction de Bordeaux-Paris, légendaire Derby de la route.

Milieu des années 70, las des sprints massifs, les organisateurs décidèrent de retourner la chaussette, et Paris-Tours devint Tours-Versailles, rapidement devenu Blois-Montlhéry avec final sur l'autodrome où Stéphane Barthe endossa le maillot tricolore en 97. Plus de stabilité dans le parcours avec Blois-Chaville (1979-1984). Il y avait des bosses de la Chevreuse dans le final et c'était sélectif ! 

Dernière variante exclusivement francilienne pendant 3 ans (85 à 87) avant de redevenir...Paris-Tours, cette classique qui avait reçu entre temps l'étrange nom de "grand prix d'automne" fut disputée de Créteil à Chaville.

    Laurent et moi fûmes (pas la moquette) au départ à Créteil samedi à 6h, devant le monument à la mémoire du très regretté Laurent Fignon.

Limeil-Brévannes, première bosse. Villecresnes, Mandres les roses, Varennes-Jarcy, Combs la Ville, Lieusaint et ses pavés.

All right, baby !

Nandy, Seine-Port, Melun, Chartrettes, Bois le Roi, Héricy, Féricy, Machault, Champagne sur Seine, Moret/Loing, c'est joli, plus de canicule. Très cool, l'incursion en forêt de Fontainebleau. Mon équipier est, comme tout le monde, plus fort que moi. Je le relaye de temps en temps quand même. Villecerf, un fils de pas sa mère nous double le plus près possible, vieux flambeur en décapotable...Villemer, Darvault, Nemours, aux confins du Loiret. Trop de voitures dans ce bled !

Larchant, la Chapelle la Reine, j'essuie mon premier passage à vide. C'est revenu du côté de Milly la Forêt avec une bonne pause casse-croûte. Il est midi, nous avons couvert 154 km, théoriquement la moitié.

On traverse le sud-Essonne avec des bosses plus fréquentes jusqu'à Etampes où une longue bosse urbaine truffée de circulation, suivie d'interminables lignes droites ventées me remettent en difficulté. Plus de relais, quand j'essaie, mon leader m'en dissuade poliment. Je suis un boulet. Oui, mais avec Dourdan, une distance restante avec un nombre à deux chiffres nous donne le sourire. Petit...détour par ma faute : nous abordons la Chevreuse à Cernay la Ville alors que Ludo Peteers en 85, Phil Anderson en 86 et Adrie, gendre de et papa de, en 87, avaient coupé par Senlisse. Les 17 tournants, le Mur de la Madeleine, Romainville, Châteaufort ( pas la connue, la petite rue à gauche au feu, bien plus raide) et enfin l'homme mort, de Jouy en Josas vers Vélizy. Descente vers Chaville atteinte 259km après Créteil. Satisfakcheun, comme dirait Mr Jagger !

Mais maintenant, il faut rentrer à la maison ! A travers, Issy les Moulineaux, Paris...

Un total de 318km pour Laurent, 313 pour moi.

Mon coéquipier, à louer pour sa patience, aurait pu mettre au moins deux heures de moins ! 

Très joli périple avec le concours d'une météo idéale, si ce n'est quelques farces du sieur Eole.

Vous ne savez pas ce que vous avez perdu. 

Mais que nous étions petits, comparés à Monsieur TITI et son parcours digne d'Hannibal avec ses éléphants... Immense respect !

 

                                                                                      Pedro

"Nous vous encourageons a faire ce parcours une fois, il est agréable à voir,et sportivement, c'est un beau challenge.


Ne pensez pas en terme "Paris - Tours" , ce parcours n'a rien à voir, il est bien plus valloné (bon 2000m de deniv + , c'est pas LBL non plus!).

Je regrette pour ma part que cette épreuve ne soit plus organisée, car le vainqueur n'était pas un sprinter, que des pointures, c'est un parcours de puncheur.

On peut le diviser en 3 parties:

1) Créteil - Nemours, plat. Souvenirs du Marathon de Sénart pour les connaisseurs😉

2) Nemours - Dourdan, plus vallonné avec le passage dans le Gatinais. On retrouve des cotes de la Jacques Gouin et de la Vélostar.

3) Dourdan - Chaville, partie finale très intéressante, avec des cotes à fort pourcentage." Laurent