Samedi 18 Juin 2016 - Saint Félicien (07)

Pour la seconde fois nous sommes retournés en Ardèche pour cette fois tenter de réaliser l'Aréchoise Vélo Marathon pour certains (José, Fifi, Laurent et JC) et pour d'autres la traditionnelle et pas moins difficile Ardéchoise (Patrice et Ivan) qui se transformera en Sucs.

L'AVM : En un jour, cette AVM est réservée aux ultras du vélo, car c'est participez à la cyclosportive la plus dure d’Europe : 278 km, 16 cols, et 5 370 m de dénivelé.

Sur ce parcours pas de possibilité de comptabiliser son temps si on bifurque sur une distance plus courte ! C'est AVM ou rien du tout. Autant dire que l'objectif est de la terminer sinon on rentrera bredouille !!! profil

Et ci-dessous le parcours de l'AVM avec les ravitos et assitance technique préparé par mes soins :

ravitos

 

L'Ardéchoise : C’est l'épreuve reine. Son parcours est … superbe ! Un condensé d’Ardèche de toute beauté avec comme objectif un formidable défi : escalader 10 cols ! Il faudra être très bien entraîné et surtout avoir la capacité de gérer son effort pour que la 10ème ascension ne soit pas un calvaire.

Sur ce parcours tout est possible. En fonction de sa forme continuer sur les Sucs ou bifurquer sur plus court... La liberté en sommes !!! profil

http://www.ardechoise.com/

http://www.velo101.com/cyclosport/article/

 Et voivi les résultats de l'AVM (278KM) :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
8 4 DURAND J-CHRISTOPHE E 10:26:34
29 13 RAFFEGEAU LAURENT E 11:38:28

Nbre d'arrivé : 53

Et voivi les résultats des Sucs (234KM) :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
42 17 BODIN IVAN F 10:06:12
52 15 ONFRAY PATRICE G 10:37:22

 

 

 

Nbre d'arrivé : 70

Et voivi les résultats de l'Ardéchoise (220KM) :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
187 47 DEPLECHIN PHILIPPE G 09:55:30
398 92 PUICERCUS JOSE G 10:52:44

 

 

 

 Nbre d'arrivé : 559

Et enfin voici les comptes rendus de chacun :

"L'ardéchoise 2016 a dépassé deux records pour ses 25 ans: celui du nombre d'inscrits, jamais atteint, et.. celui du nombre d'abandons.

J'ai comparé à titre de curiosité: en 2015 avec moins d'inscrits: 6221 classés sur l'ensemble des 5 parcours.

Cette année, 5434 classés avec plus de candidats au départ et au moins un parcours raccourci en cours de route (la volcanique)

Tout est dit

Qu'il ne fasse pas très chaud et un peu de pluie pendant quelques heures, pas grave.

Mais en ce qui nous concerne avec Ivan, que le déluge nous tombe dessus au moment d'attaquer la descente du col de la scie, (déjà technique, étroite et accidentée), et ce pendant une demi heure avec pour seul ovni JC qui nous dépasse comme un avion, c'est pas de bol.

C'est (d'habitude au mois de juin) l'un des plus beaux paysages que je connaisse (grâce au fait qu'il est ?) totalement isolé de l'humanité: pas un hameau, pas une maison, pas une grange désaffectée, pas un bout de tôle pour protéger une vache, rien. Pas un abri possible sous cette tempête, ni de possibilité de raccourcir le trajet: trop avancé sur le parcours.

Et comme nous sommes sur le tronçon de l'avm, aucun compagnon de route. Ni moto ni voiture de l'organisation.

Et le cintre qui ballotte de gauche à droite, guidé par les tremblements des bras et des mains, et les freins qui sont aux abonnés absents sur les roues en carbone...

Mon pessimisme naturel, ou la lucidité de l'expérience ?, me chuchote que ce n'est pas le moment de crever.

Vous avez deviné la suite: en plein milieu du col de l'ardéchoise qui suit ce cauchemar, j'ai rendu sa liberté à Ivan car le pneu arrière a fait pssssss....

Inutile de vous décrire la réparation d'un pneu crevé quand on tremble de froid avec les doigts gourds, vous l'avez tous vécu.

Et dans de telles conditions, quand une pluie normale remplace le déluge, on est soulagé et content !

Sans parler au nom de mes camarades, je pense que terminer sans abandonner, ce qui est le cas des 6 ECF, nous classe dans la catégorie des guerriers (cf LBL 2012 ou 13 je sais plus avec déjà José, Fifi, Ivan et ma pomme).

Vive le vélo, vive le cyclisme, vive l'ECF"  

Patrice

 

"Tout d'abord un grand merci pour ce WE en excellente compagnie de passionnés de vélo avec des tranches de franches rigolades... Rien que ça ce fut un WE réussit !

Tout d'abord le départ. Ciel pas encourageant mais il ne fait pas très froid, une 10ène de degrés donc chasuble et manchette.
L'AVM part 10min avant les autres.
J’enclenche le mode course dans ma tête. Etant parti en fond de SAS pour environ 140 inscrits (je pense), je dois doubler rapidement.
L'avantage c'est que la route étant longue, ça ne part pas "à fond les ballons" ce qui me permet de rejoindre rapidement en 3-4km un peloton... Ça monte assez tranquillement. Je pense qu'il y a un groupe devant alors j'embraye. Je me retrouve seul devant avec le peloton à 150m environ derrière moi durant le 1er col sous un petit crachin très très léger parfois qui n'est pas désagréable pour grimper. Des spectateurs sur le bas côté m'encourage, c'est génial !!! Je suis pris plusieurs fois en photo seul et à un moment un gars sur un quad à l'arrêt me dit : "tu parts déjà ?". Et là ça fait tilt : Mer...e je suis le 1er ? Je regarde le cardio 170-176ppm. Oulala, arrêtes tes conn...ie. Je lève le pied. A 2km du sommet du col du buisson le groupe me rejoins. Je discute et en fait devant se trouve 2 gars qui sont parties comme des balles dès le début. Bon, il faut absolument que je reste un max avec eux parce que la route va être très longue.
Lamastre en direction du 2ème col, les Nonières, on tente de tourner un peu. Et ça marche plutôt pas mal pendant quelques km. C'est toujours ça de pris. Le dit col en vu, ça discute derrière et on est plus que 3 à tourner pendant un moment puis comme souvent je me retrouve seul. 
Bon, je monte à mon rythme donc comme je ne subit pas c'est plutôt plaisant... Un gars vient à mon niveau et me dit : "je vais t'aider un peu, et n'hésite pas à aller derrière, tu ne vas pas tous faire...". Un être charitable... Il en reste... Vous me connaissez, je ne suis pas le dernier à donner un coup de main mais là j'ai l'impression qu'ils vont tous finir par m'enfumer grave... Parce que là plupart ont déjà fait l'AVM... La gestion longue distance je m'y suis préparé mais en ce qui concerne les dénivelés gargantuesques, je n'ai aucune idée de comment je vais pouvoir digérer ça...
2ème descente au sec donc ça file droit. J'ai maintenant pris de la confiance. On fait ça en rang d'oignon mais on reste compacte. 
 
Monté du col d'Aizac, ça sonne la trêve. Les cracs de l'ardéchoise (220km) et/ou la Suc (234km) (et 2 gars de l'AVM dont le gagnant, Lodolo, de l'année dernière) nous rejoignent à mi pente et dans notre groupe certains en profitent pour s'accrocher à eux. Combien ? je n'en sait rien mais moi je ne mange pas de ce pain là. 
Garder son rythme. C'est ma devise. On ne se retrouve plus qu'à 5 dans la montée du col des Moucheyres. 
Puis dans la montée du Col de la Barricaude on est plus que 3. Et dans le faux plat allant vers le Gerbier de Jonc nous ne sommes plus que 2. Il y en a de partout et savoir combien sont devant je n'en sais fichtre rien. 
Je suis donc en compagnie d'un gars qui monte bien et qui semble un ton au dessus de moi. Je lui dis d'y aller et de ne pas m'attendre. Là il m'explique que l'année dernière les 80 dernier km ayant été un vrai calvaire seul au monde il préfère collaborer avec moi et que le rythme lui convient... Je ne vais pas le contrarier, à vrai dire ça m'arrange.
Km 140, col de la croix Boutillères. Durant cette montée on peut profiter d'un décors pastoral de toute beauté. Patrice nous avait parlé de cette partie du parcours qui lui avait beaucoup plus l'année dernière. La beauté du paysage me requinque...
En haut du col je m'arrête 30sec pour la 2ème fois pour un ravito liquide isostar. Le temps de remplir 1 bidon remercier les bénévoles et c'est reparti. 
 
Et là, quelques km plus loin le déluge, la croix et la bannière, le grésil, les nuages noirs de chez noirs à perte de vue, la fin du monde tellement il y fait noir. C'est bien simple, on aurait dit qu'on me déversait un seau d'eau en continue sur le dos pendant 1 heure agrémenté de grésil. Le massage était ferme, brutal, la boisson 100% pas sucré et la température tétanique, 5°C au compteur... 
Rapidement je ne sent plus certaines parties de mes doigts. Je déplace mes doigts pour vérifier que je suis bien sur les poignées de frein. Ça fait bizarre.
 
On rattrape un concurrent qui c'est arrêté pour mettre un imper. Perso, pas d'imper et je vous raconte pas le gars qui m'accompagne. En maillot court avec de simple manchette... Plusieurs fois lorsque la pente s'adouci ou remonte je lui demande si ça va, pas de réponse ou je n'entend pas avec le vacarme de la pluie sur la route qui c'est transformée en ruisseau ou petit torrent... Je tente de résonner mon vélo qui va parfois bien trop vite dans les descentes sinueuses. 
Dompter le carbone sous la pluie est moins compliqué que ce que j'imaginai. De toute façon, les descentes se font prudemment. 
 
Dans la descente du col de la scie je croise furtivement Ivan : "coucou Ivan" qui enfile son imper sous un déluge (ça fait + de 20km que je suis sous un déluge... et Ivan qui met seulement son imper ???) et quelques mètres plus loin Patrice qui semble à l'arrêt je lui crie : "salut Patrice, c'est l'enfer, je ne m'arrête pas sinon je ne repart pas". 
J'avoue que maintenant c'est chacun pour soi. Ça fait 10min que je claque des dents, que je ne sent plus certains doigts avec le froid et le fait d'être en permanence sur les freins. 
Mais je dois dire que Patrice avait raison ! Je ne vois pas grand chose mais le peu que j'ai vu c'est que le paysage est somptueux, que dire magnifique. On est maintenant 3 (avec celui de l'imper qui nous a rejoins) au bout du monde sans personne dans un paysage de montagne avec tout autour de nous sur la montagne des arbustes de couleur jaune espacés partout de ci de là, et à notre droite le précipice. 
 
En bref, la descente est périlleuse et encore en permanence sur les freins sans pouvoir tourner les jambes. Je m'étonne de voir que mon camarade de route avec des jantes alus ne fait pas mieux que moi en descente... Celui avec l'imper c'est fait la malle. Heureusement je ne tremble pas mais je claque des dents. Je n'arrive plus à passer sur le grand plateau quand il le faut. Je fais ça avec la main droite (vive l'électrique ???). 
En bas du col de la scie mon camarade me lance : "je m'arrête je n'en peu plus" et moi qui lui crie que "je continue car si je m'arrête je ne repart plus". Dans le village un café ou restaurent est pris d'assaut par des cyclistes qui s’agglutinent. C'est ahurissant de voir ça !!!
 
Me voilà seul au monde dans le col de l'Ardéchoise toujours sous la pluie en claquant des dents mais ça grimpe. Je ne pense qu'à ça, que ça grimpe pour me réchauffer. Pourvu que ça grimpe, pas crever... Et inquiet pour la descente future. 
Col de la clavière, les jambes sont dures mais ça va, je gère. La montée du col de Rochepaule c'est pas la même. Je suis vidé, gros coup de moins bien. Quelques uns me doublent avec des dossards de parcours intermédiaires. Fait chi...r ! 
Je dois m'alimenter mais depuis le déluge ouvrir des barres sur le vélo c'est insupportable de difficulté ! Plusieurs minutes à y arriver. Seul les gels sont plus faciles à manipuler. 
 
Col de Lalouvesc, dernier col, ça va beaucoup mieux et je double à nouveau sans plus me faire dépasser. La descente par le col du Buisson vers l'arrivé se fait avec un soleil très très timide mais qui rend la route plus sure. Je termine donc à bloc au maximum des ressources qu'il me reste.
 
A l'arrivé il n'y a pas la foule de l'année dernière... 
Quelques minutes après je retrouve mon copain Ferdinando. On consulte nos compteurs, lui à 4500m de dénivelé et moi 3400m ??? Les compteurs n'ont pas supportés la pluie. On est loin des 5370m annoncés... Ensuite arrive Ivan qui me dit que Patrice a crevé puis arrive José qui a basculé sur l'Ardéchoise classique suite à une hypothermie. On est plutôt frigorifié... On décide d'aller manger en attendant les autres. Arrive Laurent qui nous apprend qu'il a aussi crevé. Nous ne reverrons pas Patrice qui sera allé directement à son gîte lui aussi frigorifié. Enfin, Fifi nous rejoins pour le plateau repas. Il nous explique qu'il a chuté dans la seconde descente pour éviter une voiture. Il aura lui aussi basculé sur l'Ardéchoise. Courbaturé, blessé aux doigts, faire 180km après une chute, chapeau Fifi, un sacré guerrier !!!!
De retour au gîte nous concernant, les résultats sont déjà en ligne. 
 
Les organisateurs ont tout de même classés ceux de l'AVM qui ont bifurqués sur un parcours intermédiaire.  José et Fifi ont leurs classements sur l'Ardéchoise (220km). Mais je m'interroge en voyant José derrière Fifi dans le classement ?
Patrice et Ivan ayant terminés avec succès les Sucs (234km), ce qu'ils voulaient faire.
 
Me concernant c'est une excellente surprise... En grande partie du au mauvais temps cependant. il faut être honnête...
Sous un beau temps je n'aurai jamais fait ce résultat (8ème au scratch et 4ème de ma caté en 10h26 loin des 9h55 de Bertrand en 2014 sous la canicule)... Certes, il fallait être guerrier pour terminer l'AVM, mais dans ces conditions, les vrais guerriers sont ceux qui ont passé le plus de temps sur le vélo... Encore une fois une médaille en chocolat d'autant que, arrivé chez moi les filles m'ont demandé si j'avais gagné une coupe... Ben non mes pepettes, papa n'a pas le niveau des winners... L'essentiel c'est de participer. Et de terminer entier !
 
Je me dis quand même, on a vraiment assuré comme des dieux au vu des conditions climatiques, ce fut une édition d’anthologie. On a tous roulé au minimum 220km et personne n'a abandonné...
Vive l'ECF !!!!!!"  
 
JC
 
 
"J’ai passé la journée sans croiser un seul de mes colistiers, enfin seul JC, l’espace de 10", le temps qu’il rejoigne la tête de course dès les premiers hectomètres.
 
Je décide de partir prudemment, je ne vise pas particulièrement un temps ou un classement, finir, et me tester en vue du Tour du Mont Blanc, suffira à mon bonheur.
 
Quelques gouttes de pluie n’entament pas le moral, la météo est sensée s’améliorer dans la journée.
 
J’essaie de rester dans les roues dans les parties faciles qui suivent, avec l’aide de la tête de course qui me rattrape dès la sortie de Lamastre.
 
Un peu de surrégime, je décide prudemment de lâcher du lest et de monter à ma main dès le 3e col (Mézilhac), juste avant la séparation des parcours Sucs (234km) et AVM.
 
Je poursuis mon petit bonhomme de chemin, sans m’accrocher aux gars du 220km, la route est encore longue. Le soleil commence même à se pointer.
Je discute avec un gars du 220, sympa, qui m’encourage car il a vu mon dossard AVM. On se dit que le temps va s’améliorer.
 
Hé non, au contraire !
 
Dès le sommet du Col de la Barricaude, j’ai le droit au déluge. Et vient donc le moment de vérité  au sommet du gerbier de Jonc : à gauche ou à droite ? AVM ou Ardéchoise 220km ?
 
Je n’hésite pas  et prend à gauche. Après tout, question météo, Liège Bastogne Liège en 2012, c’était quand même plus dur.
 
Je me souviendrais longtemps de la tête qu’a faite le mécano Mavic quand il m’a vu partir sur le parcours de l’AVM ! 
 
La route est en plus mauvais état, on ne croise plus beaucoup de participants. Il faut éviter les rigoles d’eau sur la route, le grésil vient me fouetter le visage, j’ai un imper, mais je n’ai pas pris mes gants en néoprène (encore plus vitaux que les couvre chaussures je trouve).
 
Et là, on se dit que ça va être vraiment dur, même pour un ECFiste. Je ne suis pas vêtu suffisamment pour ces conditions, le froid et la flotte me font trembler dans les descentes.
 
Je sens que ma roue arrière glisse un peu. Crevaison. Lente, heureusement, je vois que le ravito des Estables est à 5km. Je réussis à me trainer jusque-là.
 
Au ravito, j’ai la chance de tomber sur une bénévole d’une très  grande gentillesse, qui me fait réchauffer mes mains en les plongeant dans l’eau tiède. Tout mon corps tremble. Je peux m’abriter pour réparer, un motard de l’organisation me donne un coup de main pour changer ma chambre.
 
Un thé pour me réchauffer un peu, et ça repart.
 
Patrice nous avait prévenu, ce secteur la de l’Ardèche est de toute beauté, même sous un temps affreux. Je reprends des gars qui sont d’une prudence extrême dans les descentes, je n’ai pas de hantise de mon côté, juste que mes mains ne ripent de mes leviers de freins. Je ne peux plus monter mes vitesses normalement, je suis obligé de me servir de mes paumes. 
 
Et le ciel continue de se jouer de moi, je vois des nuages moins gris à l’horizon, mais rien à faire, la pluie reprend de plus belle.
 
Je descends le col de la Scie, assez dangereuse compte tenu des conditions.
 
Dans le bas de la descente, j’aperçois enfin le soleil ! Je monte le col de l’Ardéchoise sous la pluie, mais c’est un combat d’arrière garde, les éléments se calment, même Éole a décidé de ne pas s’y mettre non plus.
 
Je rejoins les autres parcours pour les trois dernières ascensions. Je décide de mettre le reste de mes forces dans la bataille, de toute façon, aucun des randonneurs remontés ne peut tenir mon rythme.
 
Je suis le dernier fontenaisien à franchir la ligne, plus grand monde n’arrive. C’est presque la fin, les Miss font les dernières bises aux vainqueurs.
 
Et c’est le partage des souvenirs des valeureux après la bataille, on apprend les heurs et malheurs des autres, chute pour Fifi, superbe place de JC.
 
Pour ma part, heureux d’avoir fini un sacré morceau, je suis sûr de revenir un jour sur l’Ardéchoise, de préférence pour faire un des grands parcours de 600km non chronométrés,  sur 3 jours.
 
Avis aux amateurs…"  
 
Laurent