Compétitions 2021
Samedi 04 Septembre - Bourg d'Oisan, L'Alpes d'Huez (38)
Chaque cycliste a un jour entendu résonner le nom de cette légendaire cyclosportive, parfois pour son ambiance frénétique avec son peloton hétéroclite et multilinguiste, certainement pour la beauté de son parcours, sans aucun doute pour la difficulté et l’enchaînement de ses cols mythiques. En réalité, LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes, c’est tout ça à la fois !
La LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes est devenue le rendez-vous cyclosportif international incontournable, et l’événement cycliste sur un jour, le plus important de l’été dans les Alpes, après le Tour de France. Limitée volontairement à 7 500 participants, l’épreuve rencontre un véritable succès et attise la convoitise des cyclistes du monde entier, comme en démontre l’incroyable taux de participation étrangère : 88%, soit plus de 6600 cyclosportifs étrangers.
Chaque prétendant ne compte plus les heures d’efforts et d’entraînement, les kilomètres et le dénivelé parcourus afin d’atteindre l’objectif final : l’arrivée au sommet des 21 lacets de l’Alpe d’Huez. Il en faut en effet, de la ténacité et du courage pour venir à bout des 186 kilomètres et des 5 000 mètres de dénivelé positif du parcours.
L’enchaînement de 5 des cols les plus mythiques de France : la Croix de Fer, le Télégraphe, le Galibier, le Lautaret, et enfin l’ascension finale de l’Alpe d’Huez. Venus dans l’espoir de faire un chrono ou simplement pour tenter de rallier l’arrivée, tous les participants repartent heureux d’avoir relevé ce défi.
Si pour vous une Marmotte, c’est ce que vous prenez au petit déjeuner Si pour vous, 177 km c’est ce que vous faites pour vous tenir en forme le dimanche matin avant le déjeuner en famille. Si pour vous, 5 000 m de dénivelé positif, c’est sur le grand plateau, sinon rien. Nous vous avons préparé un petit cadeau pour les 40 ans de la LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes. En effet, nous avons décidé de créer pour vous (et uniquement pour vous) un format ultra de 225km et 6 300m de D+ avec au programme une double ascension de l’Alpe d’Huez ! Ce format se fera sous forme d’une randonnée et sera ouvert à 500 participants dans un premier temps. Alors intéressé ?
Départ : 05:00 | Bourg d’Oisans
Arrivée : Alpe d’Huez
Km & dénivelés : 225 km | 6300 m/d+
Ravitaillement(s) : Col du Glandon | Valloire| Col du Galibier| Bourg d’Oisans
Barrière horaire : 18:15 – Pied de l’Alpe
Cols : Col du glandon 24.1km 4.78%, Col du Télégraphe 11.5km 7.3%, Col du Galibier 17.6km 7%, Alpe d’Huez 13km 8%
JC a tenté l'aventure avec Fabrice !
Départ : 07:00 | Bourg d’Oisans
Arrivée : Alpe d’Huez
Km & dénivelés : 174 km | 5000 m/d+
Ravitaillement(s) : Col du Glandon| Valloire| Col du Galibier| Bourg d’Oisans
Coeficient Cycling Classics : 1.15
Barrière horaire : 18:15 – Pied de l’Alpe
Cols : Col du Glandon 24.1km 4.78%, Col du Télégraphe 11.5km 7.3%, Col du Galibier 17.6km 7%, Alpe d’Huez 13km 8%
FX et David S ont été de la partie sur cette épreuve de référence !
https://marmottegranfondoalpes.com/
Et voici les résultats :
Classement Scratch | Classement Caté | Nom | Prénom | Catégorie | Temps |
7 (Ultra) |
N.A | DURAND | J-CHRISTOPHE | all | 09:54:33 |
38 (Ultra) |
N.A | LARCHEVEQUE | FABRICE | all | 11:41:53 |
893 (Granfondo) |
134 | SANCHEZ | DAVID | M50 | 08:56:53 |
Abandon au pied de l'Alpe |
Abandon au pied de l'Alpe |
DOUAY | F-XAVIER | M50 |
Abandon au pied de l'Alpe |
Ultra 85 finishers - Granfondo 1804 finishers
Les comptes rendus :
FX :
"Hébergement depuis jeudi soir chez Poyolito dans le superbe village de Besse (dans la descente de la Sarene).
Petit décrassage avec JC le vendredi matin. Le Poyolito est perché à 1600 mètres et donc toute sortie oblige à revenir par la Sarene avec une montée final de 3km à 9% de moyenne pour arriver au village.
A ce rythme, le Poyolito va se transformer en Pantani pour l’année prochaine.
Samedi matin départ à 7H. Nous sommes plus chanceux que JC et Fabrice car la pluie s’est arrêtée au moment du départ.
Avec Poyolito nous démarrons tranquillement jusqu’au pied du Glandon (contrairement aux autres années ou pris dans les groupes nous étions à 50Km/h sur les 5 premiers km).
Les premières rampes arrivent, c’est la foule comme sur le périph. On se perd de vue. Je continue tranquillement jusqu’au sommet. Je remplis un bidon, j’attends un peu mais tjs pas de Poyolito. Je descends.
En bas je retire le coupe vent et j’attends encore un peu, puis repars pour le long faux plat bien pénible.
Un bout seul puis j’attrape un groupe qui roule assez bien.
Saint Michel, j’attaque le Télégraphe. C’est la première année que je le monte sans galérer. Sur toutes les autres Marmottes j’ai tjs eu des gros coups de moins bien dans ce col.
Valloire puis le ravito au pied du Galibier. Je remplis un bidon et je repars.
Au Plan Lachat je veux attraper un verre en roulant (il y a un petit ravito en eau) mais je perds l’équilibre. En posant pied à terre des crampes terribles dans les 2 cuisses et la tête qui tourne. Je me repose en buvant et là je me rends compte que je n’ai bu que 2,5 bidons depuis le début. C’est trop peu à mon avis, mais c’est trop tard.
Je repars tant bien que mal et là c’est la galère. Après la longue partie en ligne droite un peu moins pentue, obligé de m’arrêter à nouveau. Les crampes sont insoutenables, j’ai du mal à descendre du vélo. Repos et nouveau départ. Nouvel arrêt un peu plus loin. Je vois Poyoloito me rejoindre dans le dernier Km. On s’arrête ensemble au ravito en haut du Galibier.
Descente, j’attends Poyolito au Chambon (un malentendu au départ a fait que l’on n’a pas fait la descente ensemble).
Route jusqu’au Bourg d’Oisan, et sur chaque remontée je sens que les crampes sont de retour.
Au ravito du Bourg d’Oisan je préfère m’arrêter plutôt que de galérer pour la montée de l’Alpe.
Après 5 Marmotte terminées c’est la première fois que j’ai des crampes et j’ai été incapable de gérer la situation. Même sur le TDS que j’ai trouvée plus difficile avec la pluie je n’ai pas eu autant de douleurs.
Au moins ça me servira de leçon pour le futur, tjs bien penser à d’hydrater même si le temps n’est pas chaud."
Fabrice :
"C’est parti d’une provocation toute banale avec FX sur le ton du challenge et du défi en marge d’une sortie ECF du dimanche…
Ben Ouais, je m’inscris sur la Marmotte et même l’Ultra tu verras (2 fois l’Alpe d’Huez à la fin …)
Et puis les mois ont passés … un report Covid de Juin à Septembre.
Et puis ça y est, on y est, Samedi matin 04 septembre 2021, j’allume le Garmin, il est 03h45 et je dois descendre en vélo l’Alpe d’Huez afin de rejoindre Bourg d’Oisans pour le départ.
Pas le choix, je loge à l’Alpe donc le retour devra se faire en vélo quoiqu’il arrive.
La descente est sèche, arrivé en bas il commence à pleuvoir, je retrouve Jean Christophe dans le sas, il est 04h45 ça va partir. Départ à 36/38 pour les tous premiers, je peux suivre, mais, il fait nuit et il pleut donc prudence, JC est déjà parti devant dans la noria des feux rouges clignotants comme un petit train dans la montagne …
Tout de suite le Glandon, dans le noir complet et sous une pluie légère, en fait je le sais maintenant (depuis le brevet 400 km) j’adore rouler la nuit, tout seul, à l’écoute de mes sensations, ça me plait, je monte bien et rattrape plein de loustic du premier groupe, personne ne va me dépasser, arrivé en haut le jour se lève, fin de la pluie, le ravito, les mecs sont pas prêts, il n’y a rien à part du coca et pis faut rien demander apparemment, un étranger se hasarde à quémander, le mec refuse de le servir parce qu’il a pas dit s’il vous plaît (quel connard, quelle image on donne, nous les Français qui ne savons pas aligner un mot en Anglais bref…) la descente un mec a cassé sa tige de selle intégrée il est dans le fossé je lui demande si OK ça va, cyclo finie pour lui.
4/5 mecs me dépassent et filent. Arrive la traversée de la vallée, un automobiliste me dépasse et me balance le reste de son paquet de clopes sur la gueule mais me loupe, surpris, je le vois refaire la même chose 50 mètres plus loin sur un cycliste qui me précède … Un vrai connard du genre de Coulommiers dans le fossé, si vous vous rappelez le lancer de vélo de Xavier…, un groupe de 15 se constitue et je tire tout le monde dans cette petite bosse de transition, mais conseils de JC je m’écarte à la descente et allez y faites le boulot les gars. Arrive le Télégraphe je suis super bien et dépose tout ce groupe, je dépasse même deux mecs en montant, il fait beau et chaud c’est sympa, le ravito en haut est une misère, je ne m’arrête même pas et descends , un Bus veut me doubler et je cède face au monstre de métal, malheur à moi, ce con freine sans cesse après m’avoir passé, je perds un temps fou.
Arrive Valloire, je meurs de faim et un mec rencontré dans le Glandon (il était ébahi par la puissance de ma lampe avant) me rattrape, il a plus d’eau on se dit merde pas de ravito et puis un peu plus haut en sortant le voilà. Des tranches d’oranges, sans dec, je le crois pas, je manque d’aller à la Boulangerie ouverte plus bas et lui aussi.
De colère, je graisse ma chaîne chez l’assistance Mavic, les 2h30 de pluie faisait tout grincer, je supporte pas …
Et là contrairement à FX je prends plein d’eau, trop sans doute, je vais en fait monter Un Litre de boisson en haut du Galibier pour rien, l’imbécile, pas touché au bidon et tracté tout ce poids bêtement manque de lucidité, il est 11h30 j'ai faim, manque d'expérience, trop prudent …
Le Galibier je suis moins bien, l’altitude peut être, beaucoup trop de motos Harley Davidson qui font un barouf d’enfer, des voitures de sport dont une finira en accident 500 mètres devant moi après m’avoir dépassé … Le cirque gronde de bruit Insupportable !
Il devrait fermer cette route, cette matinée et pis c’est tout !
Arrivé en Haut péniblement, je me rue sur le ravito ,Ya du Salé Nom de Dieu !! je me gloutonne 6 parts de Cake Salé d'un seul coup, du Coca à Gogo 6/7 verres, et des cacahouètes (on se croirait au 57 Poniatowski un Samedi à 12h45), à moi tout seul !!!
Alourdi mais désormais serein, je descends prudemment, doublé à plusieurs reprises par les groupes de poursuivants du premier de la Marmotte classique que j’ai vu basculer en haut du Galibier (il m’a mis 2 heures dans la vue en 120 bornes mine de rien...).
Pas vraiment le temps d’admirer le paysage, ça file, j’ai froid, je gère, je digère même …
Et puis c’est l’Alpe, le DEAL que j’ai passé avec moi-même est le suivant :
Si tu montes à l’agonie, alors tu t’arrêtes en haut, et tu vas pas plus loin. (je vivrai le reste de mes jours honteusement caché dans une grotte, accablé par cette défaillance …)
Les conseils de José, récupérer dans les virages, et puis ce sont des lacets virages à plat numérotés d’abord 2 chiffres, puis les virages à un chiffre, Puis le dernier et puis ça y est tu y es !!!
Je continue c’est décidé ! Ravito vous connaissez la chanson, y a rien !!! Je dis « je veux un coca », le mec me réponds "c’est que pour nous", franchement je lui en veut à mort et j'ai envie de pleurer, je me venge sur les barres offertes, j’en mange SIX d’un coup ! le mec me regarde bizarrement puis cesse sur le coup d’une engueulade d’un polonais arrivé après moi, qui fout un souk d’enfer « c’est tout ce qu’il y a au ravito !!! » il est grand et costaud genre David, un rouleur, qui vient de se manger 177 km et 5000 D+ et qu’a faim !!!! un grand sac tout vide, pas content du tout.
On repart tous les deux vers Sarenne et on redescend ensemble prudemment, la route est défoncée, pour la cerise sur le gâteau, la deuxième ascension de l’Alpe.
Là c’est un peu différend en terme d’ambiance , car je ne suis plus avec les cadors de la marmotte classique sous les hourras de la foule en délire mais avec les poireaux de la marmotte cuit cuit donc la montée est pleine de cyclistes à l’agonie, pour certains, et la route est restée ouverte à la circulation, une voiture SUV klaxonne même deux gars qui étaient de front en pleine ascension quelle infâmie …
Pareil, les virages à 2 chiffres puis les solos et puis de nouveau Tout en Haut.
Pasta Party …"
JC :
"C'est avec des images de montagne pleins la tête que je rédige ce compte rendu de ma dernière épreuve chronométrée 2021...




Je reçoit enfin un message de Fabrice qui reste dans sa chambre alors qu'il est sur place ??? Dommage, nous aurions pu discuter, observer nos vélos et refaire la course... . D'autant qu'il a bien gazé le bougre (38ème)...
Je reviendrai, le panorama est à couper le souffle tout comme l'intensité de l'effort ! Une des plus belles épreuves à coup sûr !!! "
Dave :
"Alors comme le veut la tradition fontenaysienne , je vous livre tout comme mes 2 compères JC et FX mon petit CR de ce WE Mémorable.
Des moments précieux."
Dimanche 04 Juillet - Ambert (63)
https://www.cyclolescopains.fr/
Pedro régional de l'étape a voulu renouveller l'exercice cette année sur le parcours de La Forezienne.
Patrice O a fait le déplacement pour faire le Grand Parcours.
Mais le temps excecrable aura eu raison de la motivation de Pedro. Retour "a casa" au pied du Col du Beal. Dommage.
Pour une fois qu'une épreuve était maintenu, la météo l'a achevée...
Et que dire de Patrice ? Il aura finalement bouclé le Grand parcours malgrès l'envie de s'orienter vers l'intermédiaire. Beau classement pour lui. 233 ème et 13ème de sa Caté
Et voici les résultats :
Classement Scratch | Classement Caté | Nom | Prénom | Catégorie | Temps |
233 (156km) |
13 | ONFRAY | PATRICE | M7 | 07:37:33 |
Abandon |
Abandon | PASDELOUP | PIERRE |
Les comptes rendus :
Pedro : "Et il pleut en ce dimanche 4 juillet ! Un vrai temps de Toussaint au départ, mais çà s'arrête rapidement. Les jambes ont l'air bonnes, j'opte pour le circuit de 115km, baptisé La Forezienne .
Tout va bien jusqu'à Job où un orage apocalyptique éclate. Je me mets à l'abri et on avise...
C'est un vrai déluge. Il s'agit de grimper le col du Béal (1390m) que j'ai déjà pratiqué par mauvais temps. Je pense à LBL 2019...et je rentre direct à Ambert .
69km. 1110m de D+. Sans état d'âme "
Patrice : "Et pour terminer, comme Pédro, je m'étais inscrit aux copains l'an dernier et j'avais accepté le report. Dimanche matin dans le sas, un quart d'heure avant le départ, une première averse qui donne le ton de la journée. Départ, on sort d'Ambert, crevaison roue arrière...
Tte la sortie sous ces averses, une de grêle au milieu. Je m'apaise en me racontant que je vais opter pour le 135. Le moment venu, 135 à gauche, 158 à droite et... je prends à droite en me disant: j'ai pas fait l'a/r Paris pour pas faire le grd parcours. Vent glacial en haut de Béal. Les rescapés tremblent de froid. Au final, 233 ème et 13 (suis pas superstitieux) ds ma caté.
Et tjrs le même syndrome: à force d'en garder sous la pédale au cas où comme Harpagon avec son or, je rentre sans douleurs aux cuisses.
Je plaisante pas: vos sorties me font plus mal que mes cyclos. Qd personne me botte le cul, je reste dans ma zone de confort."
Samedi 07 Août - Le Châble - Verbier (Suisse)
Au cœur des Alpes valaisannes, l’Everest du cyclisme en un jour!
Un défi sportif exceptionnel reliant les stations de la région dans l’environnement grandiose qui le caractérise. Ce challenge répond aux caractéristiques des Marmotte Granfondo Series et Swiss Cycling Top Tour: distance (242km, 133km, 74km ou 34km), difficulté (8’848mD+, 4’700mD+, 2’850mD+ ou 1’950mD+), et cols hors catégorie, dont Thyon 2000 à 2’090m et la Croix-de-Cœur culminant à 2’174m.
L’événement se distingue en proposant un défi unique au monde : « Se mesurer en une seule journée au dénivelé de l’Everest »!
JC a relevé le défi de l'Everest en 1 jour sur l'Ultrafondo de 242km et 8848m D+ avec 11 ascensions.
FX a relevé le dédi de la Marmotte Granfondo de 133km et 4700m D+ avec 5 ascensions.
Le Tour des Stations parcourt les paysages enchanteurs du Valais, des vignobles à la haute montagne, en traversant pâturages naturels, petits villages authentiques et stations reconnues à l’international. L’événement a pour ambition de s’ancrer comme la course cycliste Granfondo de référence en Suisse, à l’image de la Marmotte Alpes en France et du Marathon des Dolomites en Italie.
Samedi 7 août 2021 | 04:00 | Le Châble
Col du Lein | 11.4km – 7.4% (max 9%)
Ovronnaz | 10.2km – 8.5 % (max 20%)
Mayens-de-la-Zour |
Anzère | 8.9km – 7.3% (max 9%)
Col de Crans-Montana | 17.1km – 5.2% (max 9%)
Vercorin | 9.6km – 8.2% (max 9.5%)
Nax | 6.7km – 5.7% (max 10.5%)
Mayens de Vernamiège | 4.4km – 7.6% (max 9%)
Thyon 2000 | 19km – 5.8% (max 20%)
Nendaz | 10km – 5.5% (max 9%)
Col de la Croix-de-Cœur | 12.4km – 7.1% (max 19%)
Riddes | Conthey | Mayens-de-la-Zour Anzère | Crans-Montana | Vercorin | Saint-Martin |
Thyon 2000 | Nendaz | La Tzoumaz | Col de la Croix-de-Cœur | Verbier
Samedi 7 août 2021 | dès 06:00 | Le Châble
Col du Lein | 11.4km – 7.4% (max 9%)
Mayens de Vernamiège | 12.5km – 8.2% (max 9%)
Thyon 2000 | 19km – 5.8% (max 20%)
Nendaz | 10km – 5.5% (max 9%)
Col de la Croix-de-Cœur | 12.4km – 7.1% (max 19%)
Riddes | Saint-Martin |Thyon 2000 | Nendaz |
La Tzoumaz | Col de la Croix-de-Cœur | Verbier
Profils de l'ensemble des cols de l'épreuve :
Les dossards et cadeaux de départ sont à retirer obligatoirement au Welcome Village du Châble (Espace Saint-Marc, Route de Mauvoisin 45) :
le jeudi 5 août 2021 de 16h00 à 20h00
le vendredi 6 août 2021 de 12h00 à 20h00
le samedi 7 août 2021 dès 05h00
Voici les résultats :
Classement Scratch | Classement Caté | Nom | Prénom | Catégorie | Temps |
44 | 17 | DURAND | J-CHRISTOPHE | 40-49 ans |
11:34:45 (la Tzoumaz) |
394 | 64 | DOUAY | F-XAVIER | 50-59 ans | 08:03:00 |
Nbre de finisher Ultra : 384 - Nbre de finisher Granfondo : 686
Et le compte rendu de FX
"Parcours de 133Km pour 4700D+ annoncé. Pour le petit joueur que je suis, car JC lui s’attaque à l’ultra fondo qui fait 242Km pour 8800D+
La semaine ne commence pas au top avec des gros coups de fatigues du lundi au mercredi, je m’endors même devant mon écran en journée au boulot le mardi.
Départ jeudi matin pour Verbier dans le Valais Suisse. Je me sens moins fatigué c’est déjà ça.
Retrait du dossard vers 17H30 et direction l’hôtel.
Le lendemain petit test du matériel et petite mise en jambe avec un belge de l’hôtel. Puis casse-croute avec JC et sa famille devant un panorama montagnard magnifique.
Le jour J. Départ à 5H55, descente vers le sas de départ dans un froid glacial avec le jour qui commence à se lever.
Départ à 6H30.
Comme d’hab gros embouteillage dans le premier col où il faut passer son temps à doubler. 11km pour 850 de D+. Première surprise en haut avec 1,5km de chemin de terre et idem sur les premiers Km de la descente.
Arrivé en bas on part sur 19km de plat. Pas de relais sur les 9 premiers km avant de voir passer un peloton de hollandais. Je me cale dans leurs roues et je suis la cadence.
Second col. 13 km pour 1100 de D+ avec pas mal de passages entre 9 et 11 qui usent bien les jambes.
Descente très rapide (avec des coup de culs pour bien nous casser les jambes) puis on s’attaque au plus long col de la journée. Le soleil est maintenant bien présent et les températures bien chaudes. 18,8 Km (dont 4km de descente) et un p…. de mur avec des pourcentages pas possible pour commencer ce col. Comme pour les précédents, un paquet de passages entre 9 et 10 et les 3 derniers Km entre 10 et 11%.
Descente très rapide (pas mal de gars dans les fossés. Ambulances à priori très réactives pour les secours).
On attaque l’avant dernier col. Que 10km celui là, mais un revêtement bien pourri et encore des passages très pentus. Quelques petites gouttes de pluie apparaissent.
Vient enfin le dernier et le meilleur pour la journée.
Le col démarre par 2km de chemin VTT, dans la boue, les cailloux et la pluie vient s’inviter. Une pluie « normale » mais qui rend le terrain bien merdique. Il y a des passages très très raides et il est parfois difficile de trouver de l’adhérence.
Passage dans une station de ski pour le dernier ravito, et le seul Km de vrai goudron. Puis il reste 9km à faire sur un terrai de type gravel / route pour 4X4 ou tracteur. Je ne le savais pas. Cette route pas adaptée à nos roues de vélo est encore plus pénible avec la pluie. Surtout que les pourcentages se situent encore et toujours entre 8 et 10%. De plus en plus de concurrents sont à pieds. Le brouillard commence à s’installer franchement.
A 4km de l’arrivée énorme coup de vent avec grêle puis le déluge. On ne voit rien à plus d’1m. Je m’arrête pour enfiler mon coupe vent. Je suis frigorifié. Au moment de passer la ligne d’arrivée je vois l’arche gonflable s’envoler. C’est un cauchemar.
Il n’y a que quelque tentes ouvertes pour essayer de s’abriter. La descente pour retourner sur Verbier est encore une route très mal entretenue. Impossible de la prendre dans ces conditions.
J’attends frigorifié sous une tente. Une personne de l’organisation me dit d’aller dans le restaurant d’altitude un peu plus loin. J’y vais mais il est petit et déjà rempli de monde (cyclistes et randonneurs). De plus les portes ne font que s’ouvrir et il est rempli de courant d’air.
Au bout de 3h un car vient nous récupérer pour nous descendre à Verbier. Les vélos suivront plus tard dans la soirée. Le cauchemar s’arrête enfin.
Course très difficile alors avec la qualité de la route du dernier col + la pluie…"
https://live.mso-chrono.ch/live/glive/g-live.html?f=../2021/tour-des-stations-marmotte-valais/TDS.clax
Compte rendu de JC :
"Arrivé la veille en Suisse en provenance des Bossons en famille, nous avons pris le temps de prendre un casse croûte avec FX face à une vue splendide des massifs Suisses de Verbier. Le temps est magnifique et chaud.
Bravo à FX qui n'a pas démérité car lui est arrivé au bout de sa Granfondo dans des conditions encore plus terribles !!!"
https://live.mso-chrono.ch/live/glive/g-live.html?f=../2021/tour-des-stations-marmotte-valais/TDS.clax