Dimanche 10 Juillet - Briançon, Alpe d'Huez (05 - 38)

Vivre le mythe de la Grande Boucle, sur les mêmes routes et dans les mêmes conditions que les cyclistes professionnels du Tour de France : c’est la promesse que tient l’Étape du Tour de France depuis 1993.

Chaque année, nous te proposons de rouler l’une des étapes de montagne du Tour de France : les mêmes villes hôtes, les mêmes routes, les mêmes cols mythiques mais aussi et surtout les mêmes conditions de course que sur la Grande Boucle. Grâce à l’important travail mené en collaboration avec les forces de l’ordre, les collectivités locales et les pouvoirs publics, l’Étape du Tour de France est la seule cyclosportive à te proposer des routes totalement fermées à la circulation.

Forte de 29 éditions et d’un peloton de 16 000 inscrits, l’Étape du Tour de France est aujourd’hui la cyclosportive de référence en Europe.

La 30e édition de l’Étape du Tour de France se tiendra le 10 juillet 2022 sur le parcours de la 12e étape du Tour de France, entre Briançon et l’Alpe d’Huez, soit 167 km de route avec plus de 4 700 mètres de dénivelé positif cumulé, incluant les ascensions aux cols du Galibier et de la Croix de Fer.

Pour la quatrième arrivée de « l’Étape du Tour de France » à l’Alpe d’Huez, il s’agit d’une expédition forte en symboles historiques, le tracé reprenant celui du Briançon-Alpe d’Huez de 1986, lorsque Bernard Hinault a remporté la dernière étape de sa carrière sur le Tour de France.

Découvrez le parcours de l’Etape du Tour de France 2022 :

 

ZOOM SUR LE COL DU GALIBIER (23KM À 5,1%)

 

 

 

ZOOM SUR LE COL DE LA CROIX DE FER (29KM À 5,2%) :

 

 

 

ZOOM SUR L'ALPE D'HUEZ (13,8KM À 8,1%) : 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Et côté ECF se sont engagés Patrice O et Xavier pour notre plus grand bonheurs.

 

Voici les résultats :

 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
??? ??? PAYAN XAVIER M50 ??:??:??
7002 320 ONFRAY PATRICE M60 09:20:34

 

 

 

Nbre de finisher : 10159

 

Et les comptes rendus :

 

"qui sera ma dernière cyclo de montagne

non pas tant à cause de l'organisation compliquée dûe aux distances entre départ et arrivée et ce, chaque année.
Je privilégie toujours la ville d'arrivée (Alpe d'huez cette année)
Mais ça veut dire, aller la veille à Briançon, déposer son vélo, revenir à l'Alpe et...petit déj à 2 h du matin, départ en bus à 3h et on débarque à 5 h à Briançon, on se gèle et même les bénévoles ne sont pas encore là. Donc, immanquablement, on se demande pourquoi on s'est inscrit, surtout à partir d'un certain âge 😀
Mais bon, je vous le confirme; faites le au moins une fois, ça reste une expérience irremplaçable pour au moins deux raisons: la route totalement bloquée sur l'intégralité du parcours et le nombre étonnant de spectateurs tout au long du parcours: des centaines dans certaines villes traversées, beaucoup dans les cols et une arrivée digne d'une étape du tour. Un public incroyable qui hurle et frappe les panneaux accrochés aux barrières et oui, ça donne des frissons.
Non pas tant à cause de la difficulté du parcours: là 3 cols hors catégories, de cette chaleur qui m'handicape puisque je la supporte très mal.
Mais pour un défaut qui s'est accentué jusqu'à devenir pénible: je suis tétanisé dans les descentes. En tout cas les techniques à 6/8 %. Avec le précipice sur un côté qui me donne le vertige. Je dois avouer que je n'ai passé aucun concurrent pendant que des centaines, oui des centaines me dépassent comme des fusées.
(au passage: un vélo encastré dans la balustrade dans la descente du télégraphe, la roue avant explosée et trois participants penchés par dessus la balustrade dans le vide et demandant: ça va ? )
Peter l'avait déjà constaté à Paris-Nice. Pour vous donner une idée, j'ai descendu le Galibier à... 20 km/h. Le calcul est vite fait: sur une descente de 20 km, je perds au moins une demi-heure, voir 45 mn. Donc à l'arrivée 1h30 minimum, probablement 2 h. Cette angoisse me pompe beaucoup d'énergie et j'ai donc décidé d'arrêter les cyclos en haute montagne. 
Au moins, pour la dernière, j'ai terminé sans abandonner. Même si l'alpe d huez a été compliqué. L'intégralité des adhérents de l'ecf peuvent escalader sans problème ce col à 9 h du matin après une bonne nuit de sommeil. Mais après le Galibier et la Croix de fer,avec cette p...n de chaleur, ça vire à la galère.
2 constats que probablement Xavier a remarqué également: une écrasante majorité de vélos à disques. En récupérant le mien le matin, me suis amusé à compter un échantillon: environ 8 sur 10 .
Et d'autre part, je dois bien reconnaitre que les participants de mon âge sont en nette minorité. De plus en plus de filles, et beaucoup de 30/50 ans.
Le soir à l' hôtel après le diner, un anglais est avec moi dans l'ascenseur. Sans me regarder, il dit, comme s'il parlait tout seul: never again, never. Il sort à un étage inférieur au mien, se retourne vers moi, me regarde et rajoute: never.
Les portes se referment sur ce mot.
Sans le savoir, il parlait de moi." PATRICE O
 
"C’est vrai il a fait chaud, mais rien de dramatique par rapport à Paris Nice. Pour les descentes, il y a des dingues qui prennent des risques et parfois se ratent… un peu pathétique ; depuis quand gagne t on du temps en descente ? Déjà ne pas en perdre est une belle prouesse. À part ça, c’est vrai qu’avoir le route pour soi est magique. C’est vrai également qu’être encouragé, voire rafraîchi par des inconnus admiratifs est bien sympa. J’avoue que perso, je me suis pré inscrit à la prochaine édition… pour faire mieux. Je ne comprends pas pourquoi ASO ne bloque pas une étape reine en boucle, ce qui éviterait tout ces aller-retour… 
Autre petite subtilité quand il fait chaud, partir tôt quitte à tricher sur son objectif." XAVIER

Dimanche 03 Juillet - Bourg d'oisans (38)

Chaque cycliste a un jour entendu résonner le nom de cette légendaire cyclosportive, parfois pour son ambiance frénétique avec son peloton hétéroclite et multilinguiste, certainement pour la beauté de son parcours, sans aucun doute pour la difficulté et l’enchaînement de ses cols mythiques. En réalité, LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes, c’est tout ça à la fois !

La LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes est devenue le rendez-vous cyclosportif international incontournable, et l’événement cycliste sur un jour, le plus important de l’été dans les Alpes, après le Tour de France. Limitée volontairement à 7 500 participants, l’épreuve rencontre un véritable succès et attise la convoitise des cyclistes du monde entier, comme en démontre l’incroyable taux de participation étrangère : 88%, soit plus de 6600 cyclosportifs étrangers.

Chaque prétendant ne compte plus les heures d’efforts et d’entraînement, les kilomètres et le dénivelé parcourus afin d’atteindre l’objectif final : l’arrivée au sommet des 21 lacets de l’Alpe d’Huez. Il en faut en effet, de la ténacité et du courage pour venir à bout des 177 kilomètres et des 5 000 mètres de dénivelé positif du parcours.

L’enchaînement de 5 des cols les plus mythiques de France : le Glandon, le Télégraphe, le Galibier, le Lautaret, et enfin l’ascension finale de l’Alpe d’Huez. Venus dans l’espoir de faire un chrono ou simplement pour tenter de rallier l’arrivée, tous les participants repartent heureux d’avoir relevé ce défi.

L'ECF c'est mobilisée sur cette épreuve de Haute montagne avec pas moins de 9 prétendants : François, Ivan, David V et Davis S, FX, Francky, Jérôme, Xavier et JC.

La LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes débute à l’aube, au cœur du village de Bourg d’Oisans. Une fois le départ sonné, toute la tension s’évapore avec les premiers coups de pédales sous l’acclamation des passionnés. Après une dizaine de kilomètres à plat, la première difficulté du jour apparaît, le col du Glandon (1 922 m). Une ascension longue et irrégulière d’une trentaine de kilomètres avec des passages à plus de 10%. Une fois au sommet, la sécurité est de rigueur avec le « gel » du chronométrage pour la descente. Objectif : prendre son temps et surtout bien négocier cette portion technique et rapide.

Une fois le pied du col atteint, c’est une longue remontée de la Vallée de la Maurienne qui attend les participants. Saint Michel de Maurienne marque le début du plat de résistance de la journée avec l’enchaînement Télégraphe (1 570m) et Galibier (2 645m), soit 2 000m/d+ en 35 km. Le ravitaillement de Valloire à mi chemin permet de recharger les batteries avant d’attaquer le majestueux Galibier et ses murs de neige sur les bords de route. La descente, par le col du Lautaret, jusqu’à Bourg d’Oisans permet aux organismes de récupérer un peu des efforts fournis.

Attention : en raison de nombreux tunnels successifs faiblement éclairés, l’éclairage individuel est indispensable et OBLIGATOIRE (kit lumière / gilet de visibilité)

Les 21 lacets de l’Alpe marquent l’ultime difficulté de la journée. Et pas des moindre puisque c’est un véritable challenge qui attend les cyclistes avec les 2 premiers virages à 13% de moyenne. Quelle belle image de voir tous ces cyclistes lutter dans cette ascension mythique où le Tour de France a écrit les plus belles pages de son histoire. Une fois la ligne d’arrivée franchie, c’est un mélange particulier d’émotion, de fatigue et parfois de douleur, mais surtout de satisfaction et de fierté, qui se lit sur les visages des heureux Finishers.

PARCOUR & TRACE GPS : https://www.openrunner.com/route-details/14881290

Marmotte Alpes

Départ : 07:00 | Bourg d’Oisans
Arrivée : Alpe d’Huez
Km & dénivelés : 177 km | 5000 m/d+
Ravitaillement(s) : Col du Glandon| Valloire| Col du Galibier| Bourg d’Oisans
Barrière horaire : 16:00 – Galibier // 18:00 – Pied de l’Alpe
Cols : Col du Glandon 24.1km 4.78%, Col du Télégraphe 11.5km 7.3%, Col du Galibier 17.6km 7%, Alpe d’Huez 13km 8

 

Et voici les résultats sur cette Marmotte Granfondo de nos représentants de l'ECF : 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps neutralisation Temps Total
154 34 DURAND J-CHRISTOPHE M40 06:53:45 07:23:39
645 164 ALBAUT JEROME M40 07:55:43 08:31:00
1900 315 DOUAY F-XAVIER M50 09:22:50 10:02:58
1945 577 SANCHEZ DAVID M40 09:25:07 10:05:02
2572 543 PAYAN XAVIER M50 10:00:55 11:02:41
 2864 859  VETU DAVID M40 10:22:02 11:04:39
2954 572 BODIN IVAN M50 10:28:35 11:08:02
2962 575 AMBLARD FRANCOIS M50 10:29:35 11:02:49
DNF  DNF  THEROND FRANCK M50 ABANDON PIED ALPES ABANDON PIED ALPES

 

 

 

 

 

 

 

Nbre de Finishers : 3987

Et ci-dessous les comptes rendus : 

"Cela s’est bien passé , en terme de sensations mieux que prévu , signe que la forme revient toujours peu à peu.

Après un départ rapide mais pas trop , j’ai monté le Glandon en gestion , car les  2 macaques m’ont comme prévu lâchement abandonné dés le barrage du Verney 🙃

Franky m’a attendu comme prévu à St Colomban pour ravitailler en eau et manger un bout.

On a fait la vallée dans un bon groupe , j’ai pris un relais puis dans les roues tout le temps même si par moments ça tartinait bien et que j’avais un peu de mal à suivre.

 

On a roulé ensemble jusqu’au milieu du télégraphe puis j’ai attendu Franky 25’ au sommet le temps que son coup de chaud s’atténue.

Un véritable enfer ce télégraphe au niveau de la circulation, motos, voitures, voitures de sport  ,camping cars, vélos à droite à gauche au milieu , un vacarme étourdissant , infernal, plus jamais.

Après avoir encore attendu Franky car je n’avais pas vu qu’il était reparti… je refais n stop à Valloire pour la vraie pause syndicale 😬 , un café , un coca zéro, discussion avec le boss et un belge en souffrance et je repars.

Là je retrouve Frogman 🐸 ( Franky ) 🤣au grand ravito à la sortie de Valloire et là on essaie tant bien que mal de rouler ensemble.

Il a toujours ses crampes en embuscade et c’est pas bon signe si loin du but.

 

Je refais un stop arrosage à Plan Lachat et rejoint Franky qui têtu comme une mule refuse de s’arrêter et de  se doucher 🚿, c’était une erreur à mon avis 😉.

Je monte le Galibier tout seul sans galère non plus , en gestion  , et je file dans la descente .

Arrivé à La Grave le souffle chaud venu de la vallée confirme que ce sera Four d’Oisans 😬😬.

Un autre stop à la sortie du Village, nouvelle douche à la fontaine fraîche et je remplis les bidons ( de 62.5 😉)

 

Je reprends tranquille et j’attends quelques quidams pour former un petit groupe de 6 pour arriver jusqu’à Four D’Oisans.

Nouvelle douche, coca , bidons et j’envoie un WA à Jessie et FX pour leur dire que j’attaque la montée .

 

Comme tout le monde cela n’a pas été ( qu’) une partie de plaisir.🙃

Dans le dur jusqu’à La Garde, nouvelle douche 🚿intégrale  et on repart.

Comme je vois que mon compteur atteint les 4% de batterie, je stoppe au virage 12 celui de Lucho Herrera , mon préféré qui tourne bien longtemps à plat pour essayer de le mettre en mode économie de batterie , impossible !!!!

Cette option n’existe pas !!! 😡🤬🤬🤬

Donc à 4 kms de l’arrivée, black-out …

 

Je reprends une douche, décidément , au virage des hollandais et je finis sans souffrance avec plaisir de voir que cela sera bientôt la fin 😎

 

A l’arrivée j’apprends que le batracien niçois d’adoption a stoppé à Bourg et j’appelle FX qui me dit qu’il est arrivé il y a 3 minutes 🧐🤔🤔

Au son de sa voix d’adolescente en pleine mue  je compte,ds vite qu’il a eu un problème.

En effet je me retrouve assis contre les poubelles , en état d’hypothermie qui fait suite à son début d’hyperthermie subit dans la montée de l’Alpe, plus des crampes , etc.

Je vais chercher à manger mais le castor ne peut rien avaler et encore moins redescendre à vélo.

Du coup on appelle Frogman qui vient à son secours en faisant fumer la BM dans les 21 virages 🤣

Entre-temps Jessie a ramené sa figure de figue pour nous annoncer qu’il avait échoué comme prévu dans sa tentative de battre le record de l’Olive 🤣😅😅, tout çà avec une mauvaise foi digne d’un membre de LFI 😆

Jérôme semble satisfait de sa performance , et il peut !

 

Du coup, devant ce parterre de traitres parisiens je descends à vélo à BO pour zigzaguer entre vélos et voitures qui montent de descendent de l’Alpe  …. compliqué et dangereux .

 

On se rejoint à la maison pour l’inévitable et trés attendue pasta Arrabiata Party !

Teeppe Roadlines arrive à Besse avec Ivan que je suis content de revoir, 10 ans aprés !… non Ivan tu n’as pas changé 😊

Ca relève un peu le niveau car entre le batracien qui a bâché avec son mental d’huître  , FX transformé en momie sous la couette, et Jessie la lose , on était quand même pas bien équipés 🤣🤣🤣

 

Une petite bière et FX alias Toutankhamon nous rejoint pour piquer quelques pâtes et on se couche vers minuit aprés avoir comme d’habitude refait la course 227 fois " David S

 

"Pour ma part tout allait bien jusqu’au milieu du Galibier où j’ai commencé à sentir que le soleil me jouait un mauvais tour.

La descente jusqu’au pied de L’alpe a été beaucoup trop chaude.

Bonne pause au pied de l’Alpe avant de l’attaquer en espérant avoir refroidit mais ça n’était pas le cas. Première pause à Huez pour me rafraichir puis énorme pause au Km5 car tout était en surchauffe (surchauffe suivie de frissons). J’ai pu repartir difficilement avant une nouvelle pause un peu avant le virage des Hollandais et essayer de finir péniblement.

Effectivement, diagnostic de la croix rouge = hypothermie à 35.8°, tension basse et comme je voulais me casser vite j’ai refusé les tests de glycémie.

Bien remis après une peau de renard juste avant de monter dans la voiture et ensuite d’une douche chaude et de quelques heures de repos sous une couette du Poyolito." FX

 

"Grosse épreuve pour moi cette Marmotte…

Après m’être garé à l’embranchement de la nationale et de la route du Glandon, je décolle à 6h45 pour 8kms jusqu’au départ en guise d’échauffement. Je ne poireaute pas trop et c’est parti, il fait frais, j’ai les manchons et le sans manche coupe vent. Ça démarre assez vite, j’essaye de me placer pour ne pas mettre un coup de pédale sans perdre le groupe. On bifurque pour le Glandon et premier coup de cul au bout de dix bornes… je regarde mon capteur de puissance, qui m’incite à ralentir pendant que beaucoup de pimpins sont déjà dans le rouge. La montée se passe bien dans le Glandon, à la fraîche, il y avait quand même un type inanimé sur le bord de la route avec deux secouristes à la besogne…😱
Arrivé au sommet, c’est le bordel, les mecs s’arrêtent au milieu de la route comme s’ils étaient seuls au monde pour se ravitailler. Je suis obligé de gueuler un peu pour passer et ne pas perdre de temps. Je m’arrête plus bas dans un village à mi parcours de la descente que je connais bien pour m’être trempé dans la fontaine dix jours avant sur Paris Nice. Je refais le plein tranquillement (chrono arrêté) avec un rosbeef que je reverrai souvent. Je repars et grosse frayeur quelques kilomètres plus loin dans la descente. Je me rate sur un virage un peu vicelard et suis obligé de déchausser pour être prêt à coucher le vélo et éviter le ravin, sauf qu’un type arrive derrière moi encore plus vite et viens tourner à l’intérieur… nos roues avant se touchent ! 😳 Heureusement pour moi c’est un artiste et on s’en sort sans tomber, il s’excuse mais on décide de lever le pied jusqu’en bas 😮‍💨
Arrivé dans la vallée, il y a 20 bornes de faux plats montants. Idem qu’au départ, je me cale dans les roues en surveillant le capteur de puissance. J’attaque le Télégraphe en pleine forme mais décide de ne pas en faire trop et j’arrive en haut satisfait, largement dans les temps de mon objectif. De nouveau un gros ravitaillement au sommet, mais plus intelligemment situé, la voie est libre, je suis en autonomie, je ferai le plein à Valloire. C’est vrai que le Télégraphe avec ces hordes de connards en moto avec leurs blousons à têtes de mort, c’est un peu gonflant, je les ai pourri à Valloire. C’est vrai quoi, on leur paye leur sécurité sociale à ces gros culs, ils pourraient quand même être respectueux de nos efforts !
Je fais le plein à une jolie fontaine dans laquelle je projette de me tremper jusqu’aux couilles, sauf qu’au moment d’y aller je remarque qu’il y a pleins de poissons rouges et que tout le monde me regarde en mode « il va quand même pas se tremper les ripatons rougis au milieu des petits poissons ?! » je suis devant une terrasse de restaurant . Je me ravise et refais les niveaux. À la sortie de Valloire, je me sens tout à coup très moyen, impossible d’appuyer sur les pédales, j’ai très, trop ? chaud. Je fais ce que je peux jusqu’à un virage où un petit ruisseau est accessible. Cette fois c’est bon je peux me tremper les pieds, l’eau est glacée, c’est trop bon ! Et puis surprise, François me rejoint hagard ! Il est comme nous tous diminué par la chaleur. Il veut manger du salé, ça tombe bien j’ai une barre pour lui. Je repars comme je peux et suis obligé de m’arrêter à Plan Lachat à une buvette où je m’enfile un Icetea glacé et commande une grosse bouteille d’eau. Je m’installe tranquille en sirotant, et constate les dégâts, c’est une hécatombe, il y en a de partout, des gars tirent de ces gueules ! Ça fout les j’tons …
Au moment où je repars, je croise David au bout du bout… je lui conseille de se poser et lui refile ma bouteille d’eau fraîche.
Au bout de 200m, premières crampes, bizarrement à l’intérieur des cuisses … je sers les dents en danseuse, continue à boire et ça disparaît au bout d’une borne. Je m’arrête à nouveau à 4kms du sommet pour reboire un coup et remettre de l’eau fraîche dans mes bidons. Je voudrais bien aussi faire une grosse commission mais l’hôte m’explique que les ruisseaux étant à sec, les chiottes ne marchent pas … dommage. Je repars et curieusement, les sensations sont bonnes je me remets à bien pédaler, je retrouve François à pieds perclus de crampes, chapeau l’artiste d’avoir fini, je te voyais vraiment mal embarqué. Au sommet, je décide de ne pas m’arrêter et de filer sur La Grave où le chrono est arrêté. Une fois que j’y suis, je me trouve une terrasse, et je refais tranquillement les niveaux. J’en profite également pour vidanger la grosse cuve.  Je me projette sur l’Alpe et ça ne me rassure pas. Quand je repars, il fait chaud, mais ça va vite, c’est supportable même si je m’oblige à bien boire. Les tunnels sont de la rigolade par rapport à ce que j’ai connu il y a trente ans, où il n’y avait aucun éclairage et des nids de poule surprises ! 🫣
Arrivé à Four d’Oisans, je m’arrête au ravitaillement et me mange une banane… leurs barres sont imbouffables. Je repars prudemment mais la pente est tellement raide et mon rendement tellement faible que c’est dans de grandes souffrances que je rejoins le point d’eau de La Garde. Il y a un Brumisateur , je me trempe de la tête au pied pour refroidir le moteur et repars. Nouvelle séance de torture jusqu’à Huez où je me remouille comme je peux… puis apparition de crampes encore à 4 kms de l’arrivée, et comme dans le Galibier, plus rien au bout d’une borne et renaissance ! Sans doute que la température a baissé, j’ai de nouveau de bonnes sensations et me remets à bien avancer. Dans Huez, je mets la plaque pour tout donner jusqu’à la ligne, je suis surpris de l’émotion qui m’envahit à l’arrivée, et bien content d’avoir terminé.
Mon temps officiel est de 10h tout rond, alors que j’escomptais plutôt 8h30 … je reviendrai dans deux ans pour mes 60 ans et corriger le tir ! Quelle aventure !
Grosse semaine de repos pour moi, et l’Etape du tour dimanche. La température annoncée serait un peu mieux (28 au lieu de 32 à Bourg d’Oisans), et le parcours compte presque 1000m de dénivelé en mois … je compte bien prendre ma revanche !

C’était chouette de se retrouver à l’arrivée pour ceux que j’ai vu, à bientôt," Xavier

Samedi 4 Juin - Ronchamp (70)

Le parcours Granfondo des 3 Ballons s’élancera depuis Ronchamp pour un parcours de 178 km comprenant notamment les ascensions suivantes: le ballon de servance (1158m), le Col d’Oderen (884 m), Le Markstein (1 247 m), le Grand Ballon (1 424 m), le Ballon d’Alsace (1 247m) et bien sûr La Planche des Belles Filles, un finish court mais costaud avec des portions à plus de 15%. Le parcours 2022 détaillé sera dévoilé prochainement.

https://les3ballons.com/granfondo/

Départ : 07:15 | Ronchamp

Arrivée : La planche des belles filles

Km & dénivelés : 178 km | 4020 m/d+

Ravitaillement(s) : Le Thillot | Markstein | Sewen | Plancher les mines

Cols : Le Ballon de Servance : 18 km / 737 m de D+ | Le Col d’Oderen : 11,4 km / 384 m D+ | Le Col du Hundsruck : 8,7 km / 343 m D+ | Le Ballon d’Alsace: 13,20 km / 678 m de D+ | La Planche des Belles-Filles : 5,5 km / 465 m D+ / 8,45 % moyen / 22 % Max

https://www.openrunner.com/r/14778499

Etaient présents sur cette Cyclo mythique : Antoine et JC.

Le dénivelé monte crescendo avec en point d'orgue la Marmotte en Juillet !

Détail des différents cols :

Profil Ballon de Servance depuis Plancher Bas

Profil Col d'Oderen depuis Cornimont

Profil Le Markstein depuis Buhl

Profil Col de Hundsrucken depuis Thann

Profil Ballon d'Alsace depuis Sewen

Profil Station de la Planche des Belles Filles depuis Plancher les mines

 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
168 32 DURAND J-CHRISTOPHE M40 06:25:19
414 95 GOUGEON ANTOINE M40 07:06:31

 

 

 

  

Nbre de finisher : 1754

Et les comptes rendus :

"QUELLE EXPÉRIENCE QUE CETTE COURSE MYTHIQUE.

 

Jusqu’au dernier jour, je n’avais pas de vélo pour la course, car ma poignée de frein avait une fuite. Heureusement j’en avais acheté une au cas où le vélociste n’arrive pas à réparer en changeant la membrane.

Finalement à J-1 mon vélo est de retour à la maison et je peux vérifier que tout est en ordre.

 

Nous partons avec JC pour les Vosges, José et Ivan ayant préféré passer leurs tours.

Le temps était vraiment beau le vendredi, et malgré les annonces de l’application météo, nous espérions ne pas avoir de pluie.

2h du matin, le tonnerre gronde et 5h du matin, avec notre réveil, c’est le déluge de pluie !

Clairement la course va être « sympa » !

 

Nous ajustons un peu nos tenues, de mon côté je la joue sécurité avec les surchaussures et la veste de pluie.

Nous arrivons sur site et le temps est clairement menaçant, mais il ne pleut plus, le temps pour nous de terminer de nous habiller et rejoindre la ligne de départ.

A 5 min du départ … c’est le drame, la douche, nous mettons nos vestes de pluie.

 

Le départ est lancé avec une pluie légère, mais surtout avec des routes pleines d’eau.

La course est intense malgré les conditions, ça frotte, ça remonte, et ça parle uniquement allemand (c’est encore plus stressant !).

Pluie de s’arrête et ne reviendra plus au ballon de Servance, mais la température reste dans les 17 degrés.

Pour ma part je décide de garde ma veste pour un complément de chaleur jusqu’au ravitaillement en haut du Markstein.

Les jambes vont bien, depuis le début de la course je me donne plus que lors du GranFondo des Vosges, avec une puissance en montée de 235 watts.

Je m’éclate dans les descentes, les routes sont plus larges qu’au GF des Vosges, c’est clairement plus agréable, et malgré la pluie, je sens que les freins et les pneus réagissent bien.

Les kilomètres passent vite, les montées sont difficiles, je m’attendais à des pourcentages plus bas, en réalité c’est souvent assez fort avec des replats voir des mini descentes. Ça ne rigole pas, pour moi, c’était plus difficile que le GranFondo des Vosges.

 

Enfin arrive le moment tant attendu, La Planche des Belles-filles avec sa section de 200m à 22% ! Franchement, c’est un mur, c’est impressionnant, et voir/entendre tous ces cyclistes souffrir fait presque encore plus peur que la montée elle-même.

Mon choix, le passage en force, nous sommes à l’arrivée, cela ne sert à rien de s’économiser, je passe sur le 25-34, et hop, on passe en danseuse !

 

Ouf, une médaille de plus, je suis très heureux d’avoir fait cette épreuve avec JC, c’est une très belle course avec des paysages magnifique et une route qui aux 2/3 est de très bonne qualité." ANTOINE

 

"Pour faire suite au compte rendu d'Antoine qui résume très bien notre séjour et l'épreuve, le temps de départ a été difficile voir très difficile rendu par les routes détrempées qui entrainaient une visibilité quasi nulle avec des lunettes...

D'autant que ça roulait très fort avec les aménagements routiers qui ne facilitaient pas les manœuvres. J'ai quand même pu arriver à 30m de la tête du peloton avant que ça ne grimpe vraiment... Ensuite j'ai géré à ma main pas loin du taquet...
 
Perso je n'ai pas retrouvé le niveau du Granfondo des Vosges. Quasi que des étrangers (simple ça ne parlait pas Français) et un niveau à mon goût ultra élevé. Peut-être que finalement le GF des Vosges a été saboté par la qualification UCI ?
 
Bref, j'en ai chier grave et surtout dans des groupes de niveaux supérieurs au mien... Donc quand on subit c'est tout de suite moins cool même si ça montait au train mais à un train d'enfer...
Et surpris par le profil des cols parfois très pentus (7,9,12%) sur tous les cols sans exceptions hormis La planche qui est hors catégorie.
 
Toujours énormément désavantagé par les tours opérateurs et distribution à la volé... En haut du Markstein arrêt obligé et dur dur de tenter de recoller au groupe. J'ai échoué à 100m du coup de cul du Grand ballon sur la route des crêtes... Bien dommage. J'y ai laissé des cartouches...
 
Certains discutaient et rigolaient en montant les cols... 
 
Gros niveau mais aucun relais ce qui est dingue à ce niveau. Incompréhensible... Au début il y avait même une Luxembourgeoise qui menait le groupe. Avec élégance j'ai voulu l'aider par politesse mais elle avait un tel niveau que c'était peine perdu... J'ai travaillé un long moment mais finalement je n'aurai peut-être pas du en y réfléchissant... 
 
Dans les descentes tous me passaient avec leurs disques mais comme je ne voulais pas terminer à terre avec ces routes humides, aucune prise de risque... J'arrivais à revenir sur les replats... Jusqu'au Col de Hundsruck ou je les laisse filer... Je me suis retrouvé un peu seul sur les routes de transitions avant que 2 gars me rejoignent pour tourner à 2 un petit moment jusqu'au prochain ravito.
 
Plus les kms passaient plus il faisait chaud et l'avant dernier col, le Ballon d'Alsace, je sentais que je n'avais plus trop de jus. 
 
La montée des Belles Filles je l'ai monté avec le reste des forces, plus grand chose... Avec le dernier raidards à 22% ça cogitait pas mal... Beaucoup étaient à pied. L'objectif a été de rester sur le vélo et serrer les dents.
 
Après la ligne j'étais cuit de chez cuit... Les 135 premiers km à 30km/h de moyenne. Fini à 28km/h de moyenne. Il était donc temps que ça s'arrête...
 

Mais l'objectif accomplis. Celui de cumuler les kms et du dénivelé à bon rythme." JC

 Samedi 18 Juin - Saint Félicien (07)

Cette année encore l'ECF a été présente sur cette épreuve. 

JC sur l'AVM et José, Ivan, François sur la Volcanique finalement, Patrice A, JP en freestyle et Lyonnel sur la version 4 jours pour représenter le club.

L'AVM : En un jour, cette AVM est réservée aux ultras du vélo, car c'est participez à la cyclosportive la plus dure d’Europe : 278 km, 16 cols, et 5 305 m de dénivelé.

Sur ce parcours pas de possibilité de comptabiliser son temps si on bifurque sur une distance plus courte ! C'est AVM ou rien du tout. Autant dire que l'objectif est de la terminer sinon on rentrera bredouille !!!

Ci-dessous avec les assistances techniques et ravitos :

 

La Volcanique : Pour les plus affuté(e)s, n’hésitez pas, lancez-vous dans cette Volcanique pour découvrir des paysages à couper le souffle. Vous aurez l’impression de cycler sur le toit du monde avant d’atteindre le pied du Mont-Gerbier-de-Jonc, là où comme vous le savez, la Loire prend sa source.

Sur ce parcours tout est possible. En fonction de sa forme continuer sur les Sucs ou bifurquer sur plus court... La liberté en sommes !!! 

http://www.ardechoise.com/

Col d'Aizac : 

Longueur : 3.50 km
Dénivellation : 226 m
% Moyen : 6.46%
% Maximal : 9.0%

 

Col du Gerbier de Jonc :

Longueur : 2.50 km
Dénivellation : 177 m
% Moyen : 7.08%
% Maximal : 8.0%

Col de Clavières :

Longueur : 17.30 km
Dénivellation : 553 m
% Moyen : 3.2%
% Maximal : 5.0%

Et voici les résultats​ durement acquis sur les routes surchauffées d'Ardèche en Canicule Orange avec une pointe à 42°C. 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
19       (277km) 5 DURAND J-CHRISTOPHE M2 10:44:11
           
205     (176km) 20 PUICERCUS JOSE T 07:31:10
224     (176km) 68 BODIN IVAN M3 07:36:27
324     (176km) 93 AMBLARD FRANCOIS M3 07:53:46
-         (220km) - BADOULES J-PIERRE - Freestyle
-         (220km) - ADAM PATRICE - Freestyle

 

 

 

 

 

 

Et voici les comptes rendus :

"Départ de chez JC vendredi en milieu de matinée, pique-nique déjeuner agréable sur une aire ombragée et arrivée à St Félicien dans le timing prévu afin de récupérer les dossards. 

A peine descendus de voiture, nous constatons que les prévisions météo s'avèrent justes et que la chaleur étouffante est bien présente. Du coup, après la récupération du paquetage nous ne nous éternisons pas dans le village-exposants qui présente pourtant des stands intéressants.
Fortuitement, nous rencontrons les Laurel et Hardy du 57 qui n'ont que l'hydratation comme préoccupation principale mais avec le liquide adapté au contexte....et qui envisagent un départ personnalisé à 6h!!!
Rendus au gîte, le sujet de discussion principal est la forte chaleur et l'appréhension qui va avec....
Lever 5h après une nuit agréable car la température a bien baissé avec une vingtaine de degrés à ce moment.
Grâce à la bonne connaissance du secteur par JC nous nous garons dans un endroit tranquille proche du départ avec l'avantage du retour en descente.
Préparatifs concentrés mais sans interrogations sur la tenue, manchettes, sous-maillots n'étant pas du tout d'actualité.
Nous laissons nos deux courageux au départ de l'AVM-270 km au programme pour repréciser- et gagnons notre sas où nous patientons à l'ombre et dans une ambiance bon enfant avec des voisins qui ne sont pas portés sur la performance. François joint JP qui confirme qu'ils sont déjà partis et ont déjà parcouru une trentaine de km...
C'est parti, direct dans le premier col de la journée monté dans la roue d'Ivan dont le rythme est parfait pour ce début, François un peu plus loin devant nous attend un moment puis repart à son rythme mais, on se reverra...
Gêné par quelques concurrents dont un qui me coupe carrément la route au premier ravitaillement, j'ai perdu la roue d'Ivan et je dois chasser pendant de nombreux km après Lamastre pour le rejoindre; heureusement qu'une roue salutaire m'y a bien aidé et nous entamons de concert la montée du col de Mézilhac dans un petit groupe d'où se détachent quelques éléments que je suis contrairement à Ivan.
Au sommet, je retrouve François et Ivan nous rejoint quelques minutes plus tard. A cet endroit se trouve la bifurcation entre L'ardéchoise-220 km celle pour laquelle nous sommes venus-et la Volcanique-176-et après concertation nous décidons plutôt circonspects d'opter pour cette dernière.
Nous entamons donc la montée vers le Mont Gerbier de Jonc, point culminant du parcours. Un vent certain rafraîchit l'atmosphère et je me dis que je n'aurais pas dû changer. Ivan puis François sautent et je me retrouve seul sur un plateau, poursuis à ma main lorsque un groupe de trois me rattrape avec François qui a accroché la roue de deux gaziers qui avancent bon train. Dans la dernière portion pour accéder au sommet François flanche et perd la roue du tandem, je fais un gros effort pour recoller et franchis le sommet en sa compagnie.
Longue descente et il y fait CHAUD...
Entame de la longue montée vers St Agrève où le poids de la chaleur se fait de plus en plus pesant et je sens qu'il faut que je monte en deçà de mon rythme habituel sinon, ça ne va pas le faire....J'entame l'arrosage qui est indispensable.
Après le ravito du sommet, plus aucun plaisir et une seule obsession, en finir le plus vite possible mais cette envie est en totale contradiction avec le contexte donc je gère, je m'accroche, je m'arrose mais ce rafraîchissement est un plaisir furtif mais je me réconforte en observant cette cohorte de cyclistes à pieds, étendus sur le bas-côté ou zigzagant sur la chaussée: moi au moins, j'avance pas vite certes mais j'avance.
Après ces différentes montées qui m'ont semblées interminables je m'engage dans la dernière descente qui n'est pas assez pentue du moins au début puisqu'il faut pédaler et dans laquelle j'ai l'impression d'être dans un four à chaleur tournante car il y a des bourrasques de vent chaud qui exigent une bonne attention pour le pilotage.
Enfin, la ligne d'arrivée et à peine le temps de m'asseoir Ivan qui arrive content lui aussi d'en avoir fini et sommes vraiment ravis du choix d'avoir raccourci ce calvaire. A son arrivée, François est aussi de cet avis.
Après une petite sieste réparatrice, arrivent le célèbre duo, JP toujours aussi bavard et Patrice qui peut à peine marcher à cause de crampes; effet du-des-Ricard de la veille?
Nous avons une pensée pour les warriors de l'AVM. JC arrive enfin même pas marqué par l'effort et la longue attente qui se poursuit nous inquiète sur le sort de XX.
Pour bouger un peu, nous regagnons la voiture à laquelle XX arrive énervé car, privé de dérailleur avant, il a dû faire les 70 derniers km sur le petit plateau. A noter que c'est notre duo farfelu qui l'a aiguillé vers la voiture car il errait sur le site d'arrivée sans avoir pensé à consulter son portable et en manque notable de Red Bull...
Enfin, la douche après laquelle on se sent déjà un autre homme puis descente au restaurant avec une faim de loup car personne n'a consommé son plateau-repas.  
Au moment de l'addition, je prends une décision jupitérienne et  me dis que notre quatuor qui a bien représenté le club depuis le début de la saison et après une telle journée, mérite d'être régalé par les finances du club.
Je précise que François avait prévu d'aller voir sa mère à St Etienne et n'était plus avec nous et que le duo tragi-comique avait décliné l'invitation car logé trop loin.
Autre précision, si certains d'entre-vous sont contre cette décision, faites le savoir et nous paierons notre quote-part.
 
Dimanche, retour IDF avec discussions animées qui font paraître le voyage plus court et un bilan globalement positif car ça fait une aventure commune supplémentaire dans une ambiance sympathique et le fait de ne pas rentrer sitôt la course terminée est très agréable."  JOSE
 
" On aurait pu appeler cela un WE chaud bouillant... Personne n'a été épargné par cette vague de chaleur qui a envahi le pays. Une grosse pensée à nos amis de Paris Nice Cyclo...
L'Ardèche est en vigilance orange comme beaucoup de régions Française. Nous nous y rendons avec un présentiment que l'organisateur va nous annoncer quelque chose. 
Annulation ? Réduction de distance ? Non chronométrage ? Je les avais bien questionné mais reçu aucune réponse de l'organisation.
 
Vendredi 10H30, nous décollons de la RP à bord du vol Tepee airline quand d'autres choisissent la SNCF...
Le temps passe vite car les discussions sont animées sans pour autant nous mettre sur la gu...le. Preuve qu'à l'ECF nous savons nous tenir...
 
Arrivé à St Félicien, fief de l'Ardéchoise, à 17H30. Retrait des dossards et nous retrouvons également le 57 qui nous propose d'aller boire une bière... Nous refusons poliment (sentant le traquenard) étant donné ce qui nous attend le lendemain.
A ce propos, aucune annonce de modification de quoi que ce soit par l'organisation. A cette heure il fait encore 37°C...
 
JP et Patrice font cavalier seul parce qu'ils logent à Tournon alors que nous à Lamastre. Ils nous annoncent la couleur. Le lendemain ils partiront 1 heure avant le départ officiel pour éviter un max la canicule... De notre côté nous verrons bien sur la cyclo si il est acceptable de continuer ou alors de bifurquer sur un parcours intermédiaire.
Chacun jugera de qui a des Cojones... Il fallait toutefois se fixer des limites à ne pas dépasser... A l'ECF nous sommes des machines jusqu'à un certain point tout de même !
 
Cependant, à l'unanimité, personne n'aime la chaleur... Bon, petite précision, c'est WE canicule alors la chaleur on l'aime encore moins... Nous sommes très inquiets...
 
Après avoir repéré notre zone de parking du lendemain, nous arrivons au gîte vers 19h30 et s'ensuit l'arrivé de François qui nous rejoignait via TGV et voiture de location afin de profiter le soir de l'épreuve du domicile de sa mère en région Lyonnaise. 
 
Rapide soirée ensemble à peaufiner les zones de ravitaillement, les limites à ne pas dépasser pour ne pas tourner de l'œil... Pendant ce temps le 57 boit des Ricards et font trempettes sans se soucier du lendemain... Ah c'est jeune vieux !!!
 
Réveil à 05h00 car départ de l'AVM pour 07h15 et l'Ardéchoise à 07h30. 
XX et moi sommes sur la ligne de l'AVM 15min avant le top départ. José, Ivan et François se dirigent dans leur SAS. 
Quid du 57 ? Nous verrons bien en chemin... Mais pour un Montalbanais il tient peut-être bien l'alcool mais pas la chaleur semble-t-il...
 
La course est lancée et déjà XX prend les reines avec 3 ou 4 autres gars... Dans le début du 1er col il mets le boxon et je joue le jeu d'équipe et laisse un trou... Au fond de moi je ne comprends pas son jeu sachant ce qui nous attends sur une telle épreuve... Il faut dire que la T° est excellente à 18°C... Remarquez, XX fait du XX... Il est connu pour cela le loustic...
 
Le peloton revient progressivement et rebelotte 3 gars se détachent alors je mène le groupe à ma main pour revenir très progressivement. XX vient à ma hauteur pour me dire que je tire tous le monde. 
Tant que je suis à mon train cela ne me pose pas de pb... Les cyclosportives étant des courses d'usures il faut être patient. 
 
En fin de col XX en remet une couche et sur les hauteurs encore une autre. La descente étant imminente j'enquille le pas pour ne pas être top à la rue dans les courbes car beaucoup prennent des risques...
Je me laisse décrocher et doit faire un bon effort pour revenir sur la tête avant l'entame du 2nd col. XX n'est plus là. La descente lui aura été fatale... J'avais prévenu...
 
Le col de Mézilhac est facile et je prend les reines du groupe 2, 3 fois et je croise le 57 à mi - 2/3 de la pente en mode rando... Il tente la discussion mais je n'ai pas trop la tête à ça même si j'ai le temps de claquer la main à Patrice... 
Je me place à l'avant à la fin du col pour pouvoir faire les niveaux une 1ère fois. J'ai déjà 1 bidon de sifflet en 60km. Et deviné quoi ? Il n'y a que moi qui m'arrête...
1 autochtone Anglais bénéficiait de ravitaillement en vol... Perso, je ne veux prendre aucun risque avec cette chaleur qui est maintenant bien au delà de 25°C à - de 10H00. 
Objectif, avoir toujours un bidon plein à chaque ravito.
 
Je fais la descente à ma main. Facile, je suis seul... Le 1er peloton est déjà loin et cette longue descente n'est pas propice à gagner du temps. Il y a pas mal de vent et maintenant c'est chacun pour soit en sachant qu'il est temps de gérer l'épreuve. Ce sera solo jusqu'en haut du dernier col soit 220km de gestion pure si le parcours de l'AVM est bouclée. 
 
Les kms s'égrainent est la T° augment progressivement : 
km 90 --> 31°C à 10H10
km 100 --> 33°C 
 
Le col de la Baricaude est rendu difficile par la T° élevée mais sur le plateau du Gerbier de Jonc l'altitude atténue cette sensation et aussi parce qu'il y a du vent. Au début favorable puis défavorable.  
La dernière bifurcation entre le 220 et l'AVM arrive au km 150 et il fallait prendre une décision. Continuer sur l'AVM ou pas ?
Je décide de rester sur l'AVM en sachant que après le col de la Scie les rampes du Col de l'Ardéchoise devraient être fatale... Il y fait toujours un T° élevée et les ravitaillements y sont quasi inexistant.
 
Mais cette année un point d'eau était présent au pied du col. Ce sera la T° la plus élevée du parcours avec une pointe à 40°C (donnée Garmin).
C'est insupportable et les pieds en feu font leurs apparitions. Heureusement en fin de col. Je le monte entre 10 et 14km/h... J'accuse le coup. Je regarde fréquemment ma Fréquence cardiaque pour ne pas qu'elle monte exagérément mais plus rien ne varie de toute façon. Il faut être patient et assume cette canicule comme l'on peut. C'est un peu le mode survie dans un environnement hostile...
 
Ce fût en quelque sorte un labo à ciel ouvert ou l'on pouvait voir la réaction de notre corps face à cette T°. Je dois dire que, à ce moment là, j'ai un peu regretté d'être resté sur l'AVM.
Très peu de monde croisé, certains en perditions, beaucoup arrêtés à l'ombre... La bérézina...
 
A 15H15 il fait encore 37°C... Les jambes tournent toujours mais les sensations sont mollassonnes. L'estomac est noyé par les litres de flottes ingurgités. Pas le goût à manger...
Il me tarde d'arriver. Je retrouve des routes fréquentées par les autres parcours mais peu de monde. Il faut dire que j'ai presque 1h00 de retard sur mon précédent record... 
L'objectif est de finir. Les arrêts ayant étaient très nombreux je ne joue plus la pendule. J'espère juste qu'une bonne partie des gars du groupe du début auront choisis un parcours intermédiaire pour espérer un classement honorable...
 
Le dernier col franchis, je suis rejoins par un concurrent du 220km avec qui je vais rouler fort jusqu'à l'arrivée ou je sent que les cannes répondent de mieux en mieux. Normal, la T° décline et est maintenant de 32-33°C.
Petit sprint pour conclure. 
 
Je retrouve José, Ivan, JP et Patrice qui attendent là depuis 3 heures déjà...
La chaleur m'aura tué. L'estomac en vrac...
 
J'apprendrais que José, Ivan et François (déjà parti) ont opté pour le 178km à cause de la chaleur. Bien leur en ont pris...
Le 57 aura fait le 220km sans pouvoir emprunter le 1er col que l'organisateur leur a interdit car parti plus tôt. Donc non chronométrés. 
    
Presque 1h30 après, XX termine énervé car son dérailleur avant avait perdu la vis de la fourchette. Bloqué en position petit plateau au bout de 200km. Intenable...
 
J'ai bien attendu le classement pour savoir si un podium était possible pour moi mais rien... Il faut dire qu'avec le chrono que j'ai fait... Le plus faible depuis que je fais l'AVM.
Et comme finalement beaucoup ont bouclé le parcours, JC est à la rue... 19ème scratch et 5ème caté...
 
Le positif c'est que maintenant je sais que je peux résister à des T° de presque 40°C en ayant un rendement cohérant avec le climat... Et ceci sans s'arrêter...
Mais bon, ça ne me permet pas de plus apprécier la chaleur...
 
Nous conclurons, encore une fois, notre WE en 2 groupes.
Le 57 veut aller se baigner et la dreamtime de Lamastre amputée de François veut profiter d'une bonne bouffe au resto !
 
Nous nous sommes c'est bien régalés à recharger les batteries et refaire l'histoire. Le 57 à picoler et partager des photos des tetons de Patrice... Chacun son délire...
 
Le retour a été aussi mouvementé dans le vol Tepee Airline qu'à l'aller voir plus ! Et toujours pas à se mettre sur la gu...le. Même fatigué l'ECF sait se tenir !
 
 
Voilà, L'ECF à tenu le choc, mouillé les maillots et maintenu la tête haute sur cette édition 2022 !JC
 
 

Dimanche 15 Mai - La Bresse (88)

La Granfondo Vosges est de retour en 2022 au mois de mai pour sa 5ème édition et sera de nouveau qualificative pour les Championnats du Monde Granfondo UCI. Cette épreuve à succès s’il en est de la région Grand Est, vous donne rendez-vous pour une journée exceptionnelle en terres Vosgiennes au départ de la Station de La Bresse Hohneck. Comme à son habitude, elle vous proposera trois parcours différents (175km, 122km et 68km) pour répondre aux attentes de chacun. Vous savez ce qu’il vous reste à faire …

Au départ de la station de la Bresse Hohneck, vous rejoignez le col des Feignes pour une mise en jambe autour du domaine nordique de Lispach et son somptueux lac. Après un bref passage par La Bresse, vous enchainez plusieurs cols, courts mais intenses, avec quelques pourcentages très élevés.

Dans l’ordre, la Croix des Moinats (891m), les cols des Hayes et de Morbieux respectivement à 875m et 791m et enfin le Mont de Fourche (620m) via la route de la colline. Attention, il ne faudra pas se tromper de braquet sur ce premier tiers. Après tous ces efforts consentis, vous atteignez Plombières les Bains et quelques kilomètres plus loin un ravitaillement bien mérité.

S’enchaine une partie plus roulante d’une cinquantaine de kilomètres avec comme difficultés le col de la Demoiselle et le Pas de l’Âne. Le répit est de courte durée et le final s’annonce « costaud ». Vous vous attaquez au Haut du Tôt niché à 863m (plusieurs passages à plus de 10%) pour rejoindre le dernier ravitaillement. s’ensuit une descente rapide sur Rochesson et c’est déjà le col de la Grosse Pierre (954m) qui se dresse devant vous. De retour à la Bresse, vous abordez la dernière difficulté du jour : les 9 km de faux plat montant jusqu’à la station de la Bresse Hohneck (898m).

Km & dénivelés : 178 km | 3500 m/d+

https://www.openrunner.com/r/14298616

08:00 – Départ Granfondo

Devrait être présent : JC, Antoine, José, Ivan et David V

Encore quelques semaines d'entrainement avant le jour J !

Profil Col de la Croix des Moinats depuis La Bresse

Profil Col de Morbieux depuis Saulxures sur moselotte

Profil Haut du Tôt depuis Le Tholy

Profil Col de Grosse Pierre depuis Gerardmer

Uniquement à partir du Bas Rupt

Présence ECF et Classements :

classement ChronoRace

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
259 22 DURAND J-CHRISTOPHE M45 05:58:14
527 79 GOUGEON ANTOINE M40 06:44:06
688 6 PUICERCUS JOSE M65 07:20:12
807 103 BODIN IVAN M50 07:51:33
814 91 VETU DAVID M45 07:53:46

 

 

 

 

 

Nbre de finisher : 992

Et les comptes rendus :

Voici "le traditionnel CR de la cyclo vosgienne que nous avons vécu à cinq hier avec au réveil, un ciel clair prometteur et une température fraîche qui fait se poser la traditionnelle question: manchettes ou pas vu qu'après une courte ascension peu pentue, nous descendons jusqu'à La Bresse par une route ombragée et donc, il me semble que seul JC part bras nus.

Nous ne le reverrons qu'à l'arrivée...
Nous entamons la montée du second col ensemble, puis Antoine part à son rythme, Ivan, David et moi naviguant dans les mêmes eaux et ce jusqu'au col du Mont de Fourche dont les forts pourcentages-trois ou quatre passages à 12%13%-provoquent notre séparation. David me rejoindra après le col de la Demoiselle et nous roulerons ensemble jusqu'au ravitaillement. 
Le temps du remplissage des bidons et de la vidange vessie, Ivan arrive et nous décidons de l'attendre et de repartir ensemble. Après un bon départ, sa glycémie s'est déréglée et il a donc été obligé de lever le pied.
David et moi assurons le rythme sur les portions de plat qui précèdent le sévère col de Bonne Fontaine qui va faire exploser le trio. Je lâche donc mes deux camarades et ensuite je vais gérer la fin de parcours plutôt compliquée avec le Haut du Tôt et des portions pentues qui pèsent à cause de la chaleur et la distance puis la Grosse Pierre-et la pierre voire les pierres j'ai plutôt l'impression  qu'elles sont dans les poches du maillot-et pour finir le faux-plat de dix bornes interminables pour atteindre l'arrivée.
Je finis bien décalqué alors que JC et Antoine commencent à s'ennuyer car ils nous attendent depuis un bon moment. 
Ivan arrive lui aussi bien entamé mais content d'avoir retrouvé ses jambes et d'avoir bien fini les vingt derniers km.
David a souffert de la chaleur sur la fin mais aussi du manque de distance et donc était satisfait d'avoir trouvé les ressources pour aller au bout.
 
Repas récupérateur avec échange d'impressions car contrairement à LBL chacun fait un peu cavalier seul mais nous sommes tous d'accord pour reconnaître que le parcours est exigeant avec des cols courts certes mais aux pentes irrégulières et trop souvent pentues qui ne permettent pas d'adopter un rythme régulier et la première chaleur....
 
Enfin, tout ça n'est rien à côté du raid de Titi....
 
Je passe la parole à mes compagnons de route qui comme vous l'avez compris n'ont pas forcément vécu la même journée. 
Bravo á tous et en particulier á JC pour sa performance et á Antoine qui a obtenu un bon résultat sur sa première cyclo.
 

RDV aux Trois Ballons enfin, pour certains...." José

 

"Que dire de plus … j’ai adoré cette cyclo, un beau temps, des potes, de bons cyclistes, des rencontres en chemin, une organisation au top et une médaille de finisher.

 

J’avoue que j’étais stressé, la nuit a été difficile avec mon cerveau qui m’a fait un revivre un best of de mes pires moments sur un vélo !!! (chaine qui casse, crevaison, chute, plus d’eau …). Mais le matin ça allait, j’avais préparé la veille mon équipement, il ne me restait plus qu’à profiter de cette nouvelle expérience !

 

De plus, entre David et JC, j’avais eu pas mal de conseils sur les choses à faire et à ne pas faire en course … spoiler alert … je n’ai pas tout respecté.

 

Au début j’étais super bien, même trop bien avec l’adrénaline, et je me suis dit qu’il ne fallait pas trop y aller pour pouvoir mieux tenir la longueur. La seconde montée m’a donné raison et j’ai repris un grand nombre de ceux qui m’avaient doublé en descente (niac niac niac).

 

Sur le passage à fort pourcentage, j’avoue que j’ai à plusieurs reprises vérifié ma cassette … oui, j’étais bien tout à gauche !!!

 

Lors des descentes je n’ai pas pris de risque, j’y très peu doublé, m’obligeant à freiner, je pense que je serai un peu plus rassuré pour la prochaine épreuve.

 

Les ravitos étaient bien. J’ai sauté le premier, mais les deux autres étaient attendus !

 

En bref un ENORME merci à JC pour toutes les réponses à mes nombreuses, très nombreuses questions. Un ENORME merci à la Team, David, José et Ivan pour cette bonne ambiance et ces moments de galère ensemble !

 

On remet ça dans 2 semaines et demie !!!!!" Antoine

 

"Nous sommes partis samedi en milieu - fin de matinée avec Antoine et David, direction La Bresse pour retirer l'ensemble des dossards de l'ECF.

Cela commençait bien, l'organisateur ne retrouvait pas les plaques de cadre de Ivan et David... Ils hériterons de plaques plus petites (l'avantage de l'aérodynamisme ? Nous le saurons bientôt).
 
Une fois terminé, un rapide appel à Ivan et finalement le temps de rejoindre le camp de base sur les hauteurs de Gérardmer nous arrivions à quelques minutes les uns des autres.
 
Je redécouvre le coin déjà visité il y a 2 ans avec Bertrand dans d'autres conditions... Il y faisait 5°C je crois et une pluie battante. Cette fois-ci le soleil était resplendissant et la température estivale.
On pouvait y admirer le lac de Gérardmer en contrebas ce que nous n'avions pas vraiment vu à l'époque... Il y faisait nuit noir...
 
Bonne petite soirée ensemble et déjà le réveil du dimanche a été matinal pour espérer trouver de la place au plus près du départ. Il y avait beaucoup de monde, énormément d'étrangers car c'était une des épreuves qualificatives pour le mondial Granfondo UCI. Allemagne, Hollande, Belgique, Italie, Suisse, Angleterre, Espagne, Afrique du Sud, République Tchèque sont représentés et j'en passe...
 
Le niveau promettait d'être relevé... A contrario, pas de SAS et donc forcément, déjà lorsque nous sommes arrivés en voiture 45min avant le départ beaucoup attendaient déjà derrière la ligne de départ...
L'ECF est donc parti à mon avis au milieu du paquet dans les 500, 600... Pour preuve le temps effectif sur l'épreuve au lancement du compteur sur la ligne par rapport au temps comptabilisé par l'organisateur... Le temps de passer la ligne? les 1er étaient partis 3 minutes avant nous.
 
Donc à bloc pour remonter un max de monde pendant presque 3min avant de basculer dans la 1ère descente. Pour ma part, donner le meilleurs de moi même et essayer de gérer ces 1ères chaleurs qui m'inquiètent un peu. Arriver le plus vite possible sera le mieux. pas de sous casque, pas de manchette, j'étais parti léger vu les circonstances et l'altitude ne dépassant pas les 1000m...
 
Le parcours a été très exigeant avec ses montées de cols courtent mais très pentues. Comme il y avait beaucoup de monde les groupes se formaient mais la grosse déception résida dans l'entente entre chacun et la participation quasi inexistante. Bref, cela a été même pire que d'habitude. Les relais ont du durée au maximum sur 5km. Et à 3...
Je soupçonne (maintenant que je sais comment c'est fait le classement) que la qualification au mondial UCI a généré ce manque de collaboration. Et c'était bien dommage. 
J'ai trainé la masse de nombreux km, je me suis écarté pour obliger certains à collaborer. Sans réel efficacité. Hormis Un beau bébé Belge Flamant qui m'a fait signe de le suivre. Grosse caisse du gars sur le plat et faux plat. J'ai collaboré comme j'ai pu avec un autre Français. 
 
Bon, dès que ça grimpé le groupe était homogène donc les gars avaient le niveau. Et le groupe était conséquent autours d'une 30ène de gars... Majoritairement Belge, Hollandais et Allemand avec peu de Français...
 
L'élimination s'est fait par l'arrière comme souvent et avec la forte chaleur à mi parcours il était difficile de tenir un bon rendement. J'ai souffert sur les 3 dernières bosses avec les T° qui avoisinaient les 30°C avec une pointe en ressenti à 34°C. Bref, un vrai chantier.
 
Autre grosse déception, sur les ravitos en volant des Belges et Tours opérateurs... Comment lutter contre des gars (80% de mon groupe) qui peuvent se permettre de prendre des bidons de 500ml et avoir des gels ou solide à la mode professionnelle autour des bidons distribués au bord des routes et haut des cols... J'ai même vu un Belges se ravitailler à la portière... Du grand N'importn' awak...
 
Nous nous devions gérer l'alimentation au plus juste pour optimiser les arrêts et perdre le moins de temps possible (2min d'arrêt pour moi). Donc s'arrêter et ensuite rattraper le groupe 2 fois... La misère...
 
 Dans l'avant dernier col un petit groupe de 6-7 s'étaient détachés et je décidai de gérer à ma main parce que je commençais à être bien sec. Cette chaleur m'assommait. Sans doute pas assez bu...
 
Le dernier Col le groupe explosa, beaucoup étaient crampeux (moi, pas forcément très loin des crampes). Je me retrouvai seul en chasse patate. Un gars fini par me rejoindre à 5km de la ligne d'arrivé et pris quelques longueurs. Le groupe derrière à 30 secondes... J'attendis mon heure. Le dernier km. Le dernier coup de cul avant l'arche d'arrivée j'ai pu le faire au sprint et arriver encore à doubler 3 gars. Encore un fond de carbu dans le réservoir mais que le déchaussage fut difficile après la ligne d'autant que tous étaient amassés à 10 mètre de la ligne sans que personne ne leur dise quoi que ce soit...
 
En bref j'ai terminé livide au point de ne pas avoir vu qu'il y avait de l'eau à disposition et ni entendu mon classement et si j'étais qualifié ou pas (même si ce n'était pas l'objectif)... Dans le cirage total...
 
Après un retour à la voiture, j'ai mis du temps à ranger le vélo. M'alimenter, me déchausser... 
Je retourne sur la ligne d'arrivée pour tenter d'apercevoir la fine équipe mais personne à l'horizon. Rien d'anormal vu cette chaleur (un peu inquiet quand même)... Après consultation des chronos sous Chronorace j'apprend ma qualification au championnat du monde sans réellement savoir ce qui permettait de se qualifier... Dans un 1er temps j'imaginai que dans ma catégorie il fallait faire moins de 6 heures. En réalité il fallait être dans les 20% (17% me concernant). Borderline donc...
 
Arrive Antoine tout sourire qui aura brillé pour sa 1ère cyclo ! Chapeau l'artiste ! Puis enfin José qui est bien cramé qui nous apprendra que Ivan n'était pas au mieux à cause de sa glycémie qui a fait des siennes et finalement Ivan souriant arrive et nous explique que les 20 derniers km il avait enfin pu prendre du plaisir et de suite derrière David qui, lui, aura terminé un peu juste mais heureux du devoir accompli.
 
L'équipe étant au complet, nous avons pu aller nous restaurer et faire nos adieux aux Vosgiens d'adoption pour la semaine (José et Ivan) qui restaient sur place les veinards !
 
Belle perf de José qui termine 6ème de sa caté et donc qualifié pour les championnats du monde UCI ??? That is a question car ils n'étaient que 15... pas de Q dans les résultats mais un tiré ???... Il faudra attendre le courrier officiel de l'UCI donc... Mais bon... Aller dans les Dolomites pour se prendre une déculotté... Faut être réaliste... D'autant que ce n'est pas la porte à côté... Dommage car le parcours a l'air vraiment sympa !!!
Image en ligne


 
Le retour dar dar en Tepee sous un bel orage et le temps de refaire la cyclo nous étions déjà chez nous entre 22h15 et 23h00 pour une douche bien méritée et une nuit agitée me concernant par cette hausse de T° corporelle qu'il va falloir dissiper dans les prochains jours. Pas encore tout à fait ça à l'heure ou je vous parle...
 
 

C'est ainsi que ce termina notre périple en terre Vosgienne..." JC

 

"Après les 3 CR complets, je n'ai pas grand chose à rajouter. 

J'étais venu pour parfaire ma condition physique car avec à peine 2500kms au compteur et des sorties ne dépassant 130 kms pour 1400 de D +, je ne m'attendais pas à finir devant. Quels plaisirs de retrouver les ambiances d'avant et d'après courses (conseils, anecdotes, blagues...) après 2 ans sans course pour ma part. Le démarrage est assez calme, je laisse partir dans les côtes le prez et ivan et je l'ai récupère dans les descentes. Tout se passe bien jusqu'au 130kms. Ensuite, énorme surchauffe du moteur dans la côte du haut tôt (palpitations, plus de jambes, et consommation excessive ) du à la chaleur (+ de 30°C). Le but est de finir la course tant bien que mal. Ivan qui commence à se sentir mieux m'attendra dans les 20 derniers kms. Content d'avoir fini cette difficile cyclo, sous un soleil de plomb, avec des côtes avec des passages de plusieurs kms entre 10 et 14 %. En tout, j'ai bu 4,5 litres d'eau, ça fait rêver le 57!!!!!!!!! 

Maintenant, récupération et entraînement pour être en bonne condition pour la marmotte." David V