Dimanche 15 Mai - La Bresse (88)

La Granfondo Vosges est de retour en 2022 au mois de mai pour sa 5ème édition et sera de nouveau qualificative pour les Championnats du Monde Granfondo UCI. Cette épreuve à succès s’il en est de la région Grand Est, vous donne rendez-vous pour une journée exceptionnelle en terres Vosgiennes au départ de la Station de La Bresse Hohneck. Comme à son habitude, elle vous proposera trois parcours différents (175km, 122km et 68km) pour répondre aux attentes de chacun. Vous savez ce qu’il vous reste à faire …

Au départ de la station de la Bresse Hohneck, vous rejoignez le col des Feignes pour une mise en jambe autour du domaine nordique de Lispach et son somptueux lac. Après un bref passage par La Bresse, vous enchainez plusieurs cols, courts mais intenses, avec quelques pourcentages très élevés.

Dans l’ordre, la Croix des Moinats (891m), les cols des Hayes et de Morbieux respectivement à 875m et 791m et enfin le Mont de Fourche (620m) via la route de la colline. Attention, il ne faudra pas se tromper de braquet sur ce premier tiers. Après tous ces efforts consentis, vous atteignez Plombières les Bains et quelques kilomètres plus loin un ravitaillement bien mérité.

S’enchaine une partie plus roulante d’une cinquantaine de kilomètres avec comme difficultés le col de la Demoiselle et le Pas de l’Âne. Le répit est de courte durée et le final s’annonce « costaud ». Vous vous attaquez au Haut du Tôt niché à 863m (plusieurs passages à plus de 10%) pour rejoindre le dernier ravitaillement. s’ensuit une descente rapide sur Rochesson et c’est déjà le col de la Grosse Pierre (954m) qui se dresse devant vous. De retour à la Bresse, vous abordez la dernière difficulté du jour : les 9 km de faux plat montant jusqu’à la station de la Bresse Hohneck (898m).

Km & dénivelés : 178 km | 3500 m/d+

https://www.openrunner.com/r/14298616

08:00 – Départ Granfondo

Devrait être présent : JC, Antoine, José, Ivan et David V

Encore quelques semaines d'entrainement avant le jour J !

Profil Col de la Croix des Moinats depuis La Bresse

Profil Col de Morbieux depuis Saulxures sur moselotte

Profil Haut du Tôt depuis Le Tholy

Profil Col de Grosse Pierre depuis Gerardmer

Uniquement à partir du Bas Rupt

Présence ECF et Classements :

classement ChronoRace

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
259 22 DURAND J-CHRISTOPHE M45 05:58:14
527 79 GOUGEON ANTOINE M40 06:44:06
688 6 PUICERCUS JOSE M65 07:20:12
807 103 BODIN IVAN M50 07:51:33
814 91 VETU DAVID M45 07:53:46

 

 

 

 

 

Nbre de finisher : 992

Et les comptes rendus :

Voici "le traditionnel CR de la cyclo vosgienne que nous avons vécu à cinq hier avec au réveil, un ciel clair prometteur et une température fraîche qui fait se poser la traditionnelle question: manchettes ou pas vu qu'après une courte ascension peu pentue, nous descendons jusqu'à La Bresse par une route ombragée et donc, il me semble que seul JC part bras nus.

Nous ne le reverrons qu'à l'arrivée...
Nous entamons la montée du second col ensemble, puis Antoine part à son rythme, Ivan, David et moi naviguant dans les mêmes eaux et ce jusqu'au col du Mont de Fourche dont les forts pourcentages-trois ou quatre passages à 12%13%-provoquent notre séparation. David me rejoindra après le col de la Demoiselle et nous roulerons ensemble jusqu'au ravitaillement. 
Le temps du remplissage des bidons et de la vidange vessie, Ivan arrive et nous décidons de l'attendre et de repartir ensemble. Après un bon départ, sa glycémie s'est déréglée et il a donc été obligé de lever le pied.
David et moi assurons le rythme sur les portions de plat qui précèdent le sévère col de Bonne Fontaine qui va faire exploser le trio. Je lâche donc mes deux camarades et ensuite je vais gérer la fin de parcours plutôt compliquée avec le Haut du Tôt et des portions pentues qui pèsent à cause de la chaleur et la distance puis la Grosse Pierre-et la pierre voire les pierres j'ai plutôt l'impression  qu'elles sont dans les poches du maillot-et pour finir le faux-plat de dix bornes interminables pour atteindre l'arrivée.
Je finis bien décalqué alors que JC et Antoine commencent à s'ennuyer car ils nous attendent depuis un bon moment. 
Ivan arrive lui aussi bien entamé mais content d'avoir retrouvé ses jambes et d'avoir bien fini les vingt derniers km.
David a souffert de la chaleur sur la fin mais aussi du manque de distance et donc était satisfait d'avoir trouvé les ressources pour aller au bout.
 
Repas récupérateur avec échange d'impressions car contrairement à LBL chacun fait un peu cavalier seul mais nous sommes tous d'accord pour reconnaître que le parcours est exigeant avec des cols courts certes mais aux pentes irrégulières et trop souvent pentues qui ne permettent pas d'adopter un rythme régulier et la première chaleur....
 
Enfin, tout ça n'est rien à côté du raid de Titi....
 
Je passe la parole à mes compagnons de route qui comme vous l'avez compris n'ont pas forcément vécu la même journée. 
Bravo á tous et en particulier á JC pour sa performance et á Antoine qui a obtenu un bon résultat sur sa première cyclo.
 

RDV aux Trois Ballons enfin, pour certains...." José

 

"Que dire de plus … j’ai adoré cette cyclo, un beau temps, des potes, de bons cyclistes, des rencontres en chemin, une organisation au top et une médaille de finisher.

 

J’avoue que j’étais stressé, la nuit a été difficile avec mon cerveau qui m’a fait un revivre un best of de mes pires moments sur un vélo !!! (chaine qui casse, crevaison, chute, plus d’eau …). Mais le matin ça allait, j’avais préparé la veille mon équipement, il ne me restait plus qu’à profiter de cette nouvelle expérience !

 

De plus, entre David et JC, j’avais eu pas mal de conseils sur les choses à faire et à ne pas faire en course … spoiler alert … je n’ai pas tout respecté.

 

Au début j’étais super bien, même trop bien avec l’adrénaline, et je me suis dit qu’il ne fallait pas trop y aller pour pouvoir mieux tenir la longueur. La seconde montée m’a donné raison et j’ai repris un grand nombre de ceux qui m’avaient doublé en descente (niac niac niac).

 

Sur le passage à fort pourcentage, j’avoue que j’ai à plusieurs reprises vérifié ma cassette … oui, j’étais bien tout à gauche !!!

 

Lors des descentes je n’ai pas pris de risque, j’y très peu doublé, m’obligeant à freiner, je pense que je serai un peu plus rassuré pour la prochaine épreuve.

 

Les ravitos étaient bien. J’ai sauté le premier, mais les deux autres étaient attendus !

 

En bref un ENORME merci à JC pour toutes les réponses à mes nombreuses, très nombreuses questions. Un ENORME merci à la Team, David, José et Ivan pour cette bonne ambiance et ces moments de galère ensemble !

 

On remet ça dans 2 semaines et demie !!!!!" Antoine

 

"Nous sommes partis samedi en milieu - fin de matinée avec Antoine et David, direction La Bresse pour retirer l'ensemble des dossards de l'ECF.

Cela commençait bien, l'organisateur ne retrouvait pas les plaques de cadre de Ivan et David... Ils hériterons de plaques plus petites (l'avantage de l'aérodynamisme ? Nous le saurons bientôt).
 
Une fois terminé, un rapide appel à Ivan et finalement le temps de rejoindre le camp de base sur les hauteurs de Gérardmer nous arrivions à quelques minutes les uns des autres.
 
Je redécouvre le coin déjà visité il y a 2 ans avec Bertrand dans d'autres conditions... Il y faisait 5°C je crois et une pluie battante. Cette fois-ci le soleil était resplendissant et la température estivale.
On pouvait y admirer le lac de Gérardmer en contrebas ce que nous n'avions pas vraiment vu à l'époque... Il y faisait nuit noir...
 
Bonne petite soirée ensemble et déjà le réveil du dimanche a été matinal pour espérer trouver de la place au plus près du départ. Il y avait beaucoup de monde, énormément d'étrangers car c'était une des épreuves qualificatives pour le mondial Granfondo UCI. Allemagne, Hollande, Belgique, Italie, Suisse, Angleterre, Espagne, Afrique du Sud, République Tchèque sont représentés et j'en passe...
 
Le niveau promettait d'être relevé... A contrario, pas de SAS et donc forcément, déjà lorsque nous sommes arrivés en voiture 45min avant le départ beaucoup attendaient déjà derrière la ligne de départ...
L'ECF est donc parti à mon avis au milieu du paquet dans les 500, 600... Pour preuve le temps effectif sur l'épreuve au lancement du compteur sur la ligne par rapport au temps comptabilisé par l'organisateur... Le temps de passer la ligne? les 1er étaient partis 3 minutes avant nous.
 
Donc à bloc pour remonter un max de monde pendant presque 3min avant de basculer dans la 1ère descente. Pour ma part, donner le meilleurs de moi même et essayer de gérer ces 1ères chaleurs qui m'inquiètent un peu. Arriver le plus vite possible sera le mieux. pas de sous casque, pas de manchette, j'étais parti léger vu les circonstances et l'altitude ne dépassant pas les 1000m...
 
Le parcours a été très exigeant avec ses montées de cols courtent mais très pentues. Comme il y avait beaucoup de monde les groupes se formaient mais la grosse déception résida dans l'entente entre chacun et la participation quasi inexistante. Bref, cela a été même pire que d'habitude. Les relais ont du durée au maximum sur 5km. Et à 3...
Je soupçonne (maintenant que je sais comment c'est fait le classement) que la qualification au mondial UCI a généré ce manque de collaboration. Et c'était bien dommage. 
J'ai trainé la masse de nombreux km, je me suis écarté pour obliger certains à collaborer. Sans réel efficacité. Hormis Un beau bébé Belge Flamant qui m'a fait signe de le suivre. Grosse caisse du gars sur le plat et faux plat. J'ai collaboré comme j'ai pu avec un autre Français. 
 
Bon, dès que ça grimpé le groupe était homogène donc les gars avaient le niveau. Et le groupe était conséquent autours d'une 30ène de gars... Majoritairement Belge, Hollandais et Allemand avec peu de Français...
 
L'élimination s'est fait par l'arrière comme souvent et avec la forte chaleur à mi parcours il était difficile de tenir un bon rendement. J'ai souffert sur les 3 dernières bosses avec les T° qui avoisinaient les 30°C avec une pointe en ressenti à 34°C. Bref, un vrai chantier.
 
Autre grosse déception, sur les ravitos en volant des Belges et Tours opérateurs... Comment lutter contre des gars (80% de mon groupe) qui peuvent se permettre de prendre des bidons de 500ml et avoir des gels ou solide à la mode professionnelle autour des bidons distribués au bord des routes et haut des cols... J'ai même vu un Belges se ravitailler à la portière... Du grand N'importn' awak...
 
Nous nous devions gérer l'alimentation au plus juste pour optimiser les arrêts et perdre le moins de temps possible (2min d'arrêt pour moi). Donc s'arrêter et ensuite rattraper le groupe 2 fois... La misère...
 
 Dans l'avant dernier col un petit groupe de 6-7 s'étaient détachés et je décidai de gérer à ma main parce que je commençais à être bien sec. Cette chaleur m'assommait. Sans doute pas assez bu...
 
Le dernier Col le groupe explosa, beaucoup étaient crampeux (moi, pas forcément très loin des crampes). Je me retrouvai seul en chasse patate. Un gars fini par me rejoindre à 5km de la ligne d'arrivé et pris quelques longueurs. Le groupe derrière à 30 secondes... J'attendis mon heure. Le dernier km. Le dernier coup de cul avant l'arche d'arrivée j'ai pu le faire au sprint et arriver encore à doubler 3 gars. Encore un fond de carbu dans le réservoir mais que le déchaussage fut difficile après la ligne d'autant que tous étaient amassés à 10 mètre de la ligne sans que personne ne leur dise quoi que ce soit...
 
En bref j'ai terminé livide au point de ne pas avoir vu qu'il y avait de l'eau à disposition et ni entendu mon classement et si j'étais qualifié ou pas (même si ce n'était pas l'objectif)... Dans le cirage total...
 
Après un retour à la voiture, j'ai mis du temps à ranger le vélo. M'alimenter, me déchausser... 
Je retourne sur la ligne d'arrivée pour tenter d'apercevoir la fine équipe mais personne à l'horizon. Rien d'anormal vu cette chaleur (un peu inquiet quand même)... Après consultation des chronos sous Chronorace j'apprend ma qualification au championnat du monde sans réellement savoir ce qui permettait de se qualifier... Dans un 1er temps j'imaginai que dans ma catégorie il fallait faire moins de 6 heures. En réalité il fallait être dans les 20% (17% me concernant). Borderline donc...
 
Arrive Antoine tout sourire qui aura brillé pour sa 1ère cyclo ! Chapeau l'artiste ! Puis enfin José qui est bien cramé qui nous apprendra que Ivan n'était pas au mieux à cause de sa glycémie qui a fait des siennes et finalement Ivan souriant arrive et nous explique que les 20 derniers km il avait enfin pu prendre du plaisir et de suite derrière David qui, lui, aura terminé un peu juste mais heureux du devoir accompli.
 
L'équipe étant au complet, nous avons pu aller nous restaurer et faire nos adieux aux Vosgiens d'adoption pour la semaine (José et Ivan) qui restaient sur place les veinards !
 
Belle perf de José qui termine 6ème de sa caté et donc qualifié pour les championnats du monde UCI ??? That is a question car ils n'étaient que 15... pas de Q dans les résultats mais un tiré ???... Il faudra attendre le courrier officiel de l'UCI donc... Mais bon... Aller dans les Dolomites pour se prendre une déculotté... Faut être réaliste... D'autant que ce n'est pas la porte à côté... Dommage car le parcours a l'air vraiment sympa !!!
Image en ligne


 
Le retour dar dar en Tepee sous un bel orage et le temps de refaire la cyclo nous étions déjà chez nous entre 22h15 et 23h00 pour une douche bien méritée et une nuit agitée me concernant par cette hausse de T° corporelle qu'il va falloir dissiper dans les prochains jours. Pas encore tout à fait ça à l'heure ou je vous parle...
 
 

C'est ainsi que ce termina notre périple en terre Vosgienne..." JC

 

"Après les 3 CR complets, je n'ai pas grand chose à rajouter. 

J'étais venu pour parfaire ma condition physique car avec à peine 2500kms au compteur et des sorties ne dépassant 130 kms pour 1400 de D +, je ne m'attendais pas à finir devant. Quels plaisirs de retrouver les ambiances d'avant et d'après courses (conseils, anecdotes, blagues...) après 2 ans sans course pour ma part. Le démarrage est assez calme, je laisse partir dans les côtes le prez et ivan et je l'ai récupère dans les descentes. Tout se passe bien jusqu'au 130kms. Ensuite, énorme surchauffe du moteur dans la côte du haut tôt (palpitations, plus de jambes, et consommation excessive ) du à la chaleur (+ de 30°C). Le but est de finir la course tant bien que mal. Ivan qui commence à se sentir mieux m'attendra dans les 20 derniers kms. Content d'avoir fini cette difficile cyclo, sous un soleil de plomb, avec des côtes avec des passages de plusieurs kms entre 10 et 14 %. En tout, j'ai bu 4,5 litres d'eau, ça fait rêver le 57!!!!!!!!! 

Maintenant, récupération et entraînement pour être en bonne condition pour la marmotte." David V