Samedi 4 Juin - Ronchamp (70)

Le parcours Granfondo des 3 Ballons s’élancera depuis Ronchamp pour un parcours de 178 km comprenant notamment les ascensions suivantes: le ballon de servance (1158m), le Col d’Oderen (884 m), Le Markstein (1 247 m), le Grand Ballon (1 424 m), le Ballon d’Alsace (1 247m) et bien sûr La Planche des Belles Filles, un finish court mais costaud avec des portions à plus de 15%. Le parcours 2022 détaillé sera dévoilé prochainement.

https://les3ballons.com/granfondo/

Départ : 07:15 | Ronchamp

Arrivée : La planche des belles filles

Km & dénivelés : 178 km | 4020 m/d+

Ravitaillement(s) : Le Thillot | Markstein | Sewen | Plancher les mines

Cols : Le Ballon de Servance : 18 km / 737 m de D+ | Le Col d’Oderen : 11,4 km / 384 m D+ | Le Col du Hundsruck : 8,7 km / 343 m D+ | Le Ballon d’Alsace: 13,20 km / 678 m de D+ | La Planche des Belles-Filles : 5,5 km / 465 m D+ / 8,45 % moyen / 22 % Max

https://www.openrunner.com/r/14778499

Etaient présents sur cette Cyclo mythique : Antoine et JC.

Le dénivelé monte crescendo avec en point d'orgue la Marmotte en Juillet !

Détail des différents cols :

Profil Ballon de Servance depuis Plancher Bas

Profil Col d'Oderen depuis Cornimont

Profil Le Markstein depuis Buhl

Profil Col de Hundsrucken depuis Thann

Profil Ballon d'Alsace depuis Sewen

Profil Station de la Planche des Belles Filles depuis Plancher les mines

 

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
168 32 DURAND J-CHRISTOPHE M40 06:25:19
414 95 GOUGEON ANTOINE M40 07:06:31

 

 

 

  

Nbre de finisher : 1754

Et les comptes rendus :

"QUELLE EXPÉRIENCE QUE CETTE COURSE MYTHIQUE.

 

Jusqu’au dernier jour, je n’avais pas de vélo pour la course, car ma poignée de frein avait une fuite. Heureusement j’en avais acheté une au cas où le vélociste n’arrive pas à réparer en changeant la membrane.

Finalement à J-1 mon vélo est de retour à la maison et je peux vérifier que tout est en ordre.

 

Nous partons avec JC pour les Vosges, José et Ivan ayant préféré passer leurs tours.

Le temps était vraiment beau le vendredi, et malgré les annonces de l’application météo, nous espérions ne pas avoir de pluie.

2h du matin, le tonnerre gronde et 5h du matin, avec notre réveil, c’est le déluge de pluie !

Clairement la course va être « sympa » !

 

Nous ajustons un peu nos tenues, de mon côté je la joue sécurité avec les surchaussures et la veste de pluie.

Nous arrivons sur site et le temps est clairement menaçant, mais il ne pleut plus, le temps pour nous de terminer de nous habiller et rejoindre la ligne de départ.

A 5 min du départ … c’est le drame, la douche, nous mettons nos vestes de pluie.

 

Le départ est lancé avec une pluie légère, mais surtout avec des routes pleines d’eau.

La course est intense malgré les conditions, ça frotte, ça remonte, et ça parle uniquement allemand (c’est encore plus stressant !).

Pluie de s’arrête et ne reviendra plus au ballon de Servance, mais la température reste dans les 17 degrés.

Pour ma part je décide de garde ma veste pour un complément de chaleur jusqu’au ravitaillement en haut du Markstein.

Les jambes vont bien, depuis le début de la course je me donne plus que lors du GranFondo des Vosges, avec une puissance en montée de 235 watts.

Je m’éclate dans les descentes, les routes sont plus larges qu’au GF des Vosges, c’est clairement plus agréable, et malgré la pluie, je sens que les freins et les pneus réagissent bien.

Les kilomètres passent vite, les montées sont difficiles, je m’attendais à des pourcentages plus bas, en réalité c’est souvent assez fort avec des replats voir des mini descentes. Ça ne rigole pas, pour moi, c’était plus difficile que le GranFondo des Vosges.

 

Enfin arrive le moment tant attendu, La Planche des Belles-filles avec sa section de 200m à 22% ! Franchement, c’est un mur, c’est impressionnant, et voir/entendre tous ces cyclistes souffrir fait presque encore plus peur que la montée elle-même.

Mon choix, le passage en force, nous sommes à l’arrivée, cela ne sert à rien de s’économiser, je passe sur le 25-34, et hop, on passe en danseuse !

 

Ouf, une médaille de plus, je suis très heureux d’avoir fait cette épreuve avec JC, c’est une très belle course avec des paysages magnifique et une route qui aux 2/3 est de très bonne qualité." ANTOINE

 

"Pour faire suite au compte rendu d'Antoine qui résume très bien notre séjour et l'épreuve, le temps de départ a été difficile voir très difficile rendu par les routes détrempées qui entrainaient une visibilité quasi nulle avec des lunettes...

D'autant que ça roulait très fort avec les aménagements routiers qui ne facilitaient pas les manœuvres. J'ai quand même pu arriver à 30m de la tête du peloton avant que ça ne grimpe vraiment... Ensuite j'ai géré à ma main pas loin du taquet...
 
Perso je n'ai pas retrouvé le niveau du Granfondo des Vosges. Quasi que des étrangers (simple ça ne parlait pas Français) et un niveau à mon goût ultra élevé. Peut-être que finalement le GF des Vosges a été saboté par la qualification UCI ?
 
Bref, j'en ai chier grave et surtout dans des groupes de niveaux supérieurs au mien... Donc quand on subit c'est tout de suite moins cool même si ça montait au train mais à un train d'enfer...
Et surpris par le profil des cols parfois très pentus (7,9,12%) sur tous les cols sans exceptions hormis La planche qui est hors catégorie.
 
Toujours énormément désavantagé par les tours opérateurs et distribution à la volé... En haut du Markstein arrêt obligé et dur dur de tenter de recoller au groupe. J'ai échoué à 100m du coup de cul du Grand ballon sur la route des crêtes... Bien dommage. J'y ai laissé des cartouches...
 
Certains discutaient et rigolaient en montant les cols... 
 
Gros niveau mais aucun relais ce qui est dingue à ce niveau. Incompréhensible... Au début il y avait même une Luxembourgeoise qui menait le groupe. Avec élégance j'ai voulu l'aider par politesse mais elle avait un tel niveau que c'était peine perdu... J'ai travaillé un long moment mais finalement je n'aurai peut-être pas du en y réfléchissant... 
 
Dans les descentes tous me passaient avec leurs disques mais comme je ne voulais pas terminer à terre avec ces routes humides, aucune prise de risque... J'arrivais à revenir sur les replats... Jusqu'au Col de Hundsruck ou je les laisse filer... Je me suis retrouvé un peu seul sur les routes de transitions avant que 2 gars me rejoignent pour tourner à 2 un petit moment jusqu'au prochain ravito.
 
Plus les kms passaient plus il faisait chaud et l'avant dernier col, le Ballon d'Alsace, je sentais que je n'avais plus trop de jus. 
 
La montée des Belles Filles je l'ai monté avec le reste des forces, plus grand chose... Avec le dernier raidards à 22% ça cogitait pas mal... Beaucoup étaient à pied. L'objectif a été de rester sur le vélo et serrer les dents.
 
Après la ligne j'étais cuit de chez cuit... Les 135 premiers km à 30km/h de moyenne. Fini à 28km/h de moyenne. Il était donc temps que ça s'arrête...
 

Mais l'objectif accomplis. Celui de cumuler les kms et du dénivelé à bon rythme." JC