Dimanche 01 Juillet - Froideconche (70)

2ème édition du GRAND HUIT VOSGIEN

Epreuve résolument montagneuse située dans les Vosges du Sud avec arrivée et départ au stade de Froideconche (70). Grand parcours en forme de....8!

3 parcours cette année dont celui qu'ont fait nos engagés de l'ECF : 

202 kms 4200 D+ et 8 ascensions avec la redoutable trilogie Col des Chevrères, Planche des Belles Filles (route privatisée et montée chronométrée pour chaque concurrent) Ballon de Servance puis Ballon d'Alsace et des montées inédites par des routes peu fréquentées, hautement touristiques et typiquement "vosgiennes".

Eté présents : José, Ivan, Hubert et JC

 4 ravitos sur le grand parcours. 

https://www.openrunner.com/ --> 5526737 (Grand 8 Vosgien, grand parcours)

Détail de chaque Col déclarée :

Col des ChevrèresPlanche des belles fillesBallon de ServanceBallon d'AlsaceCol de Chevestraye

Il ne fallait pas négliger les 60 derniers km ou il n'y avait pas de col mais des routes escarpés avec du dénivelé et de fort pourcentage !

 Voici les résultats :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
20 5 POLSENAERE HUBERT B 08:17:37
24 12 BODIN IVAN C 08:51:20
Chute et Abandon pb mécanique DURAND J-CHRISTOPHE C 171km effectué
Abandon pb mécanique Abandon pb mécanique PUICERCUS JOSE E 100km effectué
Classement Scratch montée Planche des Belles Filles

Classement Caté montée Planche des Belles Filles

Nom Prénom Catégorie Temps
25 9 POLSENAERE HUBERT B 00:26:34
37 9 DURAND J-CHRISTOPHE C 00:27:53
114 28 BODIN IVAN C 00:35:24
Abandon pb mécanique Abandon pb mécanique PUICERCUS JOSE E Abandon pb mécanique

Nbre de finisher : 36

Compte rendu :

"Samedi 30 juin, nous partons de région Parisienne et il fait très chaud.

C’est la grosse inquiétude du grand 8 vosgien. Comment pourra-t-on gérer la chaleur…

Arrivée au Stade pour récupérer les plaques de cadre c’est la vraie fournaise… Après discussion avec l’organisateur, l’inquiétude grandi car la fin de l’épreuve est annoncée extrêmement difficile avec de très gros pourcentage (20%) mais nous en doutons…

Le fait est que l’épreuve est annoncée beaucoup plus difficile que les 3 Ballons.

 

Une bonne courte nuit au Gîte en ayant pris le soin de regarder Portugal Uruguay avec le résultat que vous savez et c’est parti.

Nous retrouvons les Cycles Laurent, PCO et d’autres têtes connues.

Nous ne sommes pas beaucoup sur le grand parcours (~70-80 peut-être moins…)

Le départ est assez tranquille car la route va être longue.

Dans la montée de La mer les choses se décantent et les accélérations fusent. Je tente de suivre et au début du col des Chevrères au 30ème km je laisse filer car ça va trop vite avec le Belge qui a terminé 2ème des 3 Ballons qui est intenable.

Je suis avec un gars et nous montons à notre rythme.

3 coureurs arrivent de par l’arrière. Je gère la montée qui n’est pas facile.

Se succède la Planche des Belles filles et son final impressionnant. Au ravito je vois arriver Hubert suivi des cycles Laurent. Je repars en laissant Hubert se ravitailler peu de temps après Stéphanie et Cédric que je doublerai dans la décente.

Je monte le Ballon de Servance avec 3 autres gars que j’ai emmenés avant les pentes plus abruptes ou je les laisserai prendre quelques 100ène de mètres. Il faut que je gère. Sur le sommet je reviens sur eux et fini seul.

Dans la descente ils me rattrapent et finissent par me dépasser. La descente est assez chaotique je trouve… Donc je fais très attention.

Km80 un VTTiste devant moi que je m’apprête à doubler loupe son virage et m’oblige à piler et la roue arrière qui chasse… Je fais un tout droit à 60km/h et j’ai le choix entre une rangée d’arbres et me coucher… je me couche. Chaussure déchirée, bras en sang cuisse brûlée, genoux pigné… j’inspecte le vélo. Patte de dérailleur tordue et dérailleur en mauvais état. Le guidon a pivoté vers le bas les cocottes de travioles. Je redresse le dérailleur comme je peux et repart dégoutté. Sur le grand plateau pas de pb. Le gars à VTT est quand même venu me voir sentant que c’était de sa faute… D’un autre côté j’aurai dû être plus vigilent… je repars un peu résigné.

Avec tout ça au début du ballon d’Alsace Stéphanie et Cédric me rejoigne avec un autre gars. Pas de discussion hormis avec le gars que je ne connais pas qui m’encourage voyant mon état. Dans la montée sur le petit plateau le dérailleur arrière frotte énormément dans un bruit de clac clac interminable. Mais je prends quelques longueurs. Au sommet je m’arrête au ravito et signale ma chute. Je redresse encore le dérailleur. Et je vois filer les Cycles Laurent… Alors j’enquille. Dans la descente la chaîne se bloque. Arrêt éclair, je retouche au dérailleur et c’est reparti.  La messe étant dite avec mes problèmes de dérailleur je décide de rouler avec Stéphanie et Cédric enfin… je comprendrai plus tard que ce fut en fait POUR Stéphanie et Cédric. Entre le 115ème km et le 155ème km pas une aide que dalle… J’ai bien tenté de demander à Stéphanie si elle voulait bien tourner à 4 en pensant que Cédric aller participer et elle me répond « pas trop non ». Cédric pas un mot… Super l’ambiance… Alors j’ai emmené tous ce beau monde… avec quelques relais du gars heureusement. Merci la solidarité…

Au ravito je m’arrête avec le gars et les Cycles Laurent pas un regard filent… Dégoutté.

Un peu cuit et besoin de récupérer le gars me lâche dans Beulotte dans les très forts pourcentages.

Je suis seul comme un con avec mon clac clac clac. Mais je gère. Le but finir d’autant qu’il n’y a pas 12 cyclo devant moi…

Dernière difficulté la Montagne, au km171 la cyclo s’arrête là pour moi. La patte de dérailleur a fini par lâchée à 2km du sommet.

Je vois passer Hubert puis Ivan en attendant le camion balais… Le temps ne passe pas vite.

Finalement l’ambulance viendra à moi. Ils avaient été prévenus par les ravitailleurs qu’un cyclo était tombé et avait le coude et la hanche en sang.

A l’arrivé Hubert, Ivan et José m’attendent ou j’apprendrai que José aura abandonné dès le début pour cause de problème mécanique avec son dérailleur lui aussi. La poisse quand elle nous tient…

1ère cyclo que j’abandonne. Ma fierté en prend un coup d’autant qu’un bon classement était parfaitement faisable vu le peu d'inscrit…

Bon, il faut relativiser. J’ai pu quand même faire 170km et la majorité des difficultés et puis j’aurai pu me faire beaucoup plus mal.

Beau parcours que ce grand 8 Vosgien même si certains points restent à améliorer au niveau organisation.

Hubert aura fait un excellent temps dans la planche des Belles Filles et un excellent classement ! Chapeau l’Artiste et tout cela en s’étant perdu… C’est dire.

Et Ivan me direz-vous ? C’était le plus inquiet le matin et c’est celui qui est arrivé le plus frais. Il l’a fait et bien fait !

Ce qui est positif me concernant c’est que j’ai bien géré la chaleur en buvant beaucoup et que la forme était là.

Maintenant il faut rebondir et ne pas rester sur un échec. Ce qu’il me reste comme épreuve si le temps le permet est une toute autre histoire en espérant que je puisse aller au bout…

JC"

Dimanche 24 juin - Cernay (68)

L’édition 2018 de L’Alsacienne s’inscrit sous le signe de la nouveauté. Le site de départ est déplacé pour permettre un départ groupé des trois épreuves. Les parcours, légèrement modifiés, augmentent en difficulté avec notamment, une nouvelle arrivée. Les ravitaillements, élevés au nombre de cinq, sont implantés en de nouveaux lieux.

Participer à L’Alsacienne, c’est se lancer dans un sacré défi : celui d’engager une succession d’ascensions inédites pour un plaisir intense au cœur du Massif des Vosges.

Le caractère exigeant qu’impose chaque tracé de l’épreuve nécessite une préparation adaptée. Tous les parcours sont difficiles. L’Alsacienne est un pur moment de bonheur ou … un véritable chemin de croix !

Une préparation adaptée est indispensable pour s’engager dans de bonnes conditions à cette épreuve classée parmi les plus difficiles de France. Soyez les bienvenus dans ce Massif aux milles facettes !

 
 

Taillée pour les experts du cyclosport

L’Indomptable est l’exceptionnel défi du Massif des Vosges. Après quelques 100 kilomètres d’une mise en jambes passant notamment par le Grand-Ballon, les difficultés à suivre prennent une toute autre dimension.

L’enchaînement des cols du Firstplan, du Petit-Ballon et du Platzerwasel, soit 1500 mètres de dénivelé en 40 kilomètres, entamera les réserves physiques et mentales. Il faudra en garder un petit peu sous la pédale pour les derniers 1500 mètres à 11% qui mènent au Molkenrain et pouvoir dire : «Je l’ai fait !».

Et c'est Patrice qui a été le plus prompt à s'inscrire à cette Cyclosportive Vosgiennes, sans doute la plus difficile avec son très fort cumul de dénivelé sur une distance de 167km. Les autres se rabattront sur le Grand Huit Vosgien semaine prochaine.

Malgrès ses déconvenus des dernières épreuves effectuées, il aura eu le mental pour effectuer le grand parcours et le terminer sans encombre. Excellent patrice ! Nous n'en doutions pas une seconde !

 Voici les résultats :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
417 104 ONFRAY PATRICE D 09:00:03

 

 

Nbre de finisher : 461

https://services.datasport.com/2018/velo/alsacienne/rang101.pdf

 

Et voici l'excellent compte rendu de Patrice :

"C'est fait: le signe indien est brisé, la malédiction conjurée: même clio de location (j'ai retrouvé Gérardmer et Bresse Hohneck dans la mémoire du gps) et le parcours de l'Alsacienne passe à 8 km de Bresse Hohneck et col de la Schlucht. Et tout s'est bien déroulé ou presque.

Il y a beaucoup de points communs entre l'Alsacienne et l'Ardéchoise: les cols sont assez doux et s'enchainent comme des perles.

Plafonné à 2000 participants, départ 7h30 sur une route  de campagne très étroite sans sas d'inscriptions ni de choix de parcours. En arrivant un quart d'heure avant, je suis déjà très loin mais vu le parcours, cela n'a pas d'importance et je ne joue pas la gagne.

Pas d'échauffement eu égard à l'heure de départ et ça débute direct par 20 km d'ascension jusqu'au grand ballon. Comme sur l'ardéchoise, on a parfois du mal à dépasser beaucoup de participants qui partent très paisibles.

Sur le grand parcours (moins de 500 sur 2000, même pas un quart) toujours l'ardéchoise en miroir: les deux premiers ravitos (12h30 km94 et 14h20 km 130) ont des horaires de fermeture et au delà élimination . Dans les deux cas, j'y passerai juste avant l'heure fatidique.

J'ignore si c'est le verre de vin blanc local du diner de la veille (un délicieux Thann) , mais je suis bien dès le départ en mode gestion habituelle. Pour passer le temps qui s'annonce long, je me cherche une petite occupation. Vais pas me réciter le dormeur du val: trop triste. Fredonner les lacs du connémara ? trop entrainant, je la garde pour sous la douche du finisher.

Je me rabats sur mon cher Pierre Perret. La douceur du rythme s'adapte parfaitement à mon pédalage:

Chez la jolie Rosette

Au café du canal

Sous le tronc du tilleul qui ombrageait le bal

On pouvait lire sous deux coeurs entrelacés

Ici on peut apporter ses baisers

On monte on descend. Des cols de 3, 5, 7 km de 5 à 8%. De temps en temps des talus de 300/400 mètres à 12/15% qui usent.

Arrive le petit ballon à 120 km. Et là c'est le fameux "mur" des marathoniens. Plus d'images plus de son. Mon compteur est bloqué entre 5 et 7/h. 

Pierre Perret et Rosette ne me sont d'aucun secours. Ma seule consolation est que personne ne me dépasse. Visiblement on vit tous le même enfer. En tout cas, ceux de mon niveau.

J'en dépasse quelques uns à pied. Plus tard, au ravitaillement et à l'arrivée, plusieurs participants évoqueront "la galère du petit ballon".

Malgré les cols qui continuent, je suis mieux jusqu'à la fin. Ma gestion prudente me fait dépasser des concurrents jusqu'à la bosse finale.

Le prénom est imprimé sur les dossards. Ce qui permet à des organisateurs, touristes/marcheurs dans les cols, de vous encourager nominativement, jusqu'au speaker qui vous accueille au micro par votre prénom.

Le compteur indique 4800 mètres de dénivelé. De mémoire et de bonne foi, je crois que c'est mon record. Je n'ai jamais fait ça en une journée.

Je vous le dois

Au club, à ceux (ils se reconnaitront) qui m'attendent en haut des bosses de Chevreuse, au président, merci. Sans vous tous, je n'aurais pas la motivation d'aller rouler tous les week ends aussi loin et aussi vite. Et je vais pouvoir affronter l'AG de fin d'année sans bonnet d'âne.

Mais comme vous m'avez accompagné une partie de la journée d'hier, c'est avec vous que je souhaite terminer jolie Rosette.

Votre prénom et votre guinguette dorment depuis longtemps, bien rangés dans le musée du temps passé.

Les filles d'aujourd'hui s'appelent Lola, Leïla, Manon. Elles ne connaissent pas Pierre Perret et se moquent des mecs aux cheveux blancs qui pédalent comme des damnés, pour échapper au peloton de leurs angoisses.

Mais il existe une réalité immuable: leurs lèvres appellent et espèrent les baisers, avec impatience et gourmandise.

LLS"

Qu'est ce qu'on l'aime notre Patoun notre poète à la Bicyclette Bleue !!!!

Dimanche 17 Juin - Vaison-La-Romaine (84)

Depuis de nombreuses années, Yannick se rend sur cette épreuve. Cette année il n'a pas dérogé à la règle. Il a été l'unique participant et a une nouvelle fois fièrement représenté le club !

https://www.gfmontventoux.com/

Course : 135km

(retour +31 km - descente du Mont Ventoux jusqu'à Vaison, soit 166km au total)

Dénivelé total positif : 3300m



Rappel : Le port du maillot distinctif SANTINI GF Mont Ventoux est obligatoire 

Les difficultés :

  • Col de la Péronière : 5km (D+311m) ** 6/7 %- Alt 640m
  • Col des Aires par Brantes: 3km (D+176m) ** 5/8 %
  • Col de Macuègne 9,4km *** (Alt 1068m) - Barret de Lioure + Col de l’homme mort : 4,5 km - (Elevation gain: 600m) 4/6 % * (Alt 1213m), 15 km d'ascension sans répit
  • Mont Ventoux : 21,5km (D+1610m) **** 7/10 % (1912m)

Profil du Mont Ventoux :

 

Voici les résultats :

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
441 48 LONCLE YANNICK 55-59 06:06:47
Classement Scratch montée du Ventoux

Classement Caté montée du Ventoux

Nom Prénom Catégorie Temps
255 19 LONCLE YANNICK 55-59 01:50:00

 

 

 

 

 

Nbre de finisher : 1172

Et voici le compte rendu de Yannick :

"

Comme de coutume, je vous fais un petit CR de mon expérience sur la
Santini Grandfondo Ventoux 2018.
A 7h30, dimanche, nous étions 2500 coureurs annoncés au départ. Beaucoup
de nations sont représentées et facilement identifiables grâce au
drapeau imprimé sur chaque dossard.
Il fait grand beau, tout le monde est en court.
Le départ neutralisé sur 2km est assez tranquille mais les difficultés
vont aller crescendo.
On commence par le col de la Peyronière, 5 kms à 5% de moyenne qui
permettent de faire une première sélection.
Ensuite c'est le col des Aires par le beau village de Brantes, montée
courte de 3 kms mais assez exigeante. Un beau point de vue sur la face
nord du Ventoux.
On parcourt ensuite la Vallée du Toulourenc jusqu'au village de
Montbrun-les-Bains, bien connu des stagiaires de l'ECF.
Arrive ensuite le col de Macuègne, 15 kilomètres d'une montée assez
usante qui se termine par le col de l'Homme Mort. La chaleur commence à
se faire sentir.
Au sommet, la transition vers Sault en passant par Ferrassière et Saint
Trinit se fait à tombeau ouvert. Je me cale dans les roues car le plus
dur reste à venir.
Après Sault arrivent les gorges de la Nesque. Beaucoup de concurrents
qui découvrent la beauté du site sortent leur téléphone pour faire la
photo. C'est limite dangereux mais ça ne provoque heureusement pas de
chutes.
Et c'est au bout de ces 20 kms de gorges magnifiques et vertigineuses
que ça se gâte un peu pour moi ... je perce subitement de la roue avant
et perds le contrôle de ma machine pour terminer dans le talus.
Heureusement sans bobos mais avec une belle frayeur.
Réparation effectuée, je reprends la route vers Villes-sur-Auzon,
Flassan puis Bédoin. 10 kms de faux plats usants. Le Ventoux nous fait
de l'œil. C'est l'heure de l'attaquer, pas tout à fait au kilomètre
zéro, mais un peu avant Sainte Colombe, au milieu des cerisiers, tout à
gauche il y a le sommet et tout à gauche après le virage de Saint
Estève, voilà le programme.
Les efforts consentis commencent à peser sur l'organisme mais je sens
que j'en ai encore sous la pédale. La pause mécanique a du me faire du bien.
Ca se confirme au fil des kilomètres. Les sensations sont bonnes
jusqu'au Chalet Reynard puis jusqu'au sommet.
 
Au final, je termine 441 sur 1172 classés sur le grand parcours et 48
dans la caté.
Sur la montée du Ventoux le classement est un peu meilleur : 255 au
scratch et 19 dans la caté.
 
En conclusion, l'organisation est au top et la région est vraiment
magnifique. Que du plaisir!
Vivement l'année prochaine avec je l'espère quelques partenaires de l'ECF

"

Dimanche 25 Mai - La Bresse (88)

La Granfondo Vosges, nouvelle venue dans le circuit Grand Trophée, ne déroge pas à la règle et vous propose un parcours cyclosportif complet et exigeant.

Au départ de la station de la Bresse Hohneck, vous rejoignez le col des Feignes pour une mise en jambe autour du domaine nordique de Lispach et son somptueux lac. Après un bref passage par La Bresse, vous enchainez plusieurs cols, courts mais intenses, avec quelques pourcentages très élevés. 
Dans l’ordre, la Croix des Moinats (891m), les cols des Hayes et de Morbieux respectivement à 875m et 791m et enfin le Mont de Fourche (620m) via la route de la colline. Attention, il ne faudra pas se tromper de braquet sur ce premier tiers. Après tous ces efforts consentis, vous atteignez Plombières les Bains et quelques kilomètres plus loin un ravitaillement bien mérité. 
S’enchaine une partie plus roulante d’une cinquantaine de kilomètres avec comme difficultés le col de la Demoiselle et le Pas de l’Âne. Le répit est de courte durée et le final s’annonce « costaud ». Après le dernier ravitaillement situé dans la commune de Vagney, vous vous attaquez au Haut du Tôt niché à 863m (plusieurs passages à plus de 10%). Descente rapide sur Rochesson et c’est déjà le col de la Grosse Pierre (954m) qui se dresse devant vous. De retour à la Bresse, vous abordez la dernière difficulté du jour : les 9 km de faux plat montant jusqu’à la station de la Bresse Hohneck (898m). 

Km & dénivelés : 177 km | 3550 m/d+

Et ce sont pas moins de 6 compétiteurs de l'ECF qui seront présents : José, Ivan, Francky, Patrice, FX, Hub et Yannick.

Et voici le profil de l'épreuve :

profil

https://www.openrunner.com/r/8268513

C'est une épreuve difficile ou gérer ses efforts et primordial car au delà de 3000m cela devient une cyclosportive montagnarde. Et il y a eu de gros dégâts à tout point de vu. Fort heureusement les hommes sont rentrés entiers, secoués mais entiers !

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps

414

(erreur classement)

123

(boyaux explosé 25km effectué en voiture)

THEROND FRANCK 40-49 07:40:26
418 80 DOUAY F-XAVIER 50-59 07:41:32
455 138 BODIN IVAN 40-49 07:49:36
460 16 PUICERCUS JOSE 60-66 05:51:05
ABANDON CHUTE POLSENAERE HUBERT à 10km de l'arrivée effectué 168km
ABANDON MALADE LONCLE YANNICK pb gastrique effectué + de 133km
ABANDON  PB MECANIQUE ONFRAY PATRICE pb frein avant effectué + de 90km sans freins avant

 

 

 

 

 

 

 

 

Nbre de finisher : 679

Voici le compte rendu du Président :

"Dimanche 7h15 sur le parking il fait plutôt frais 6-7° avec un vent d'est qui accentue la sensation. Nous avons décidé lors du briefing autour du poulet risotto concocté par Franckie de faire route commune aussi loin que nous pourrons puisque personne ne brigue quoique ce soit et qu'après les quatre premiers cols il y a un long passage avant les suivants et ce ne serait pas mal d'être ensemble pour le parcourir.

Nous en faisons part à Yannick, invité surprise, que nous avons le plaisir de retrouver sur le parking et il adhère.

C'est parti, deux km de montée puis longue descente pour constater que ça va être difficile de tenir notre programme.

Hubert et Yannick se détachent-logique-Franckie, FX et moi restons dans les mêmes eaux et Ivan gère un peu en retrait le stress le rendant moins performant que ce que nous en connaissons.

 

Les difficultés s'enchaînent, jamais très longues mais avec des passages très raides qui restent bien dans les cannes.

Franckie et Fx s'arrêtent au premier ravito???!!!J'hésite, je les attends puis je leur secoue la paillasse dans les longs faux-plats ventés et je les éparpille façon puzzle....

A l'approche du dernier ravito, j'ai la surprise d'être rejoint par Franckie??? On s'arrête pour faire le plein, il m'explique que son boyau arrière a explosé, qu'il a failli aller au tapis-sueurs- qu'il a fait du stop, que des gentils vététistes l'ont pris-par où, il est resté évasif, lui ont prêté une roue, remis sur le circuit d'où sa présence. Ce long récit permet à FX de nous rejoindre et le temps qu'i vaque à ses occupations Ivan arrive puis Yannick??qui a des problèmes gastriques, a fait demi-tour et va rentrer direct. Nous ne sommes pas loin de l'accompagner...mais nous repartons pour se taper le Haut du Tot 9 km bien sévères irréguliers et pentus et là c'est la débandade....

 

Après mes souvenirs sont un peu vagues, Franck me dépassant derrière une jeune fille qui avance bien, je fais route et descente commune avec FX puis nous reprenons Franckie dans un nouveau long faux-plat et là pour moi, plus de son plus de lumière-la sorcière a frappé- la fringale m'oblige à m'arrêter,me permet de voir passer fringant-Ivan, Isostar me permet d'aller tant bien que mal au sommet, je recharge dans la descente et termine comme je peux les 8km faux-plat montant jusqu'à l'arrivée. Chemin faisant, je double Yannick qui a sollicité madame à VTT pour l'abriter jusqu'à la voiture qu'il n'atteindra pas.Il se couchera et Frédérique le ramassera après récupération du véhicule.

 

C'est pas fini...

 

Ivan m'attend après l'arche et nous voyons arriver Hubert qui nous apprend sa chute et nous montre son destrier pulvérisé et lui, pas une égratignure...UN MIRACLE..

 

Après ce n'est que du bonheur puisque cette difficile épreuve est terminée et que nous dissertons tous autour du plat de pâtes traditionnel et réparateur.

 

Ensuite, chargement et retour maison avec le corps bien marqué par ces 180km et ces 4000m de dénivelé approximatifs.

Nous n'avons toujours pas trouvé de slogan pour les Vosges, mais le Grand 8 laissera aussi des traces.

José"

Mardi 08 Mai - Epinal (88)

Lieu de départ : Base Roland NAUDIN – les Francas - lac de Bouzey 88390 CHAUMOUSEY

 

Distance du parcour :     158km

Dénivelés des parcours : 2455m

Profil : moyenne montagne

http://www.veloceclubepinal.fr/p/actu/route-verte/21eme-route-verte-253.html#253

Et ce sont pas moins de 4 ECFiens, Laurent, Hub, Titi et JC qui ce sont déplacés pour cette cyclosportive qui c'est annoncée musclée de par son profil :

profil

https://www.openrunner.com/r/8304238%20

Principales côtes et cols :

Col de Raon aux Bois                       2.8km - 94m D+

Col de Cheneau                              2.4km - 140m D+

Montée de la Burotte (par le Droit)      5km - 339m D+            

Col des Hayes                                 2.8km - 158m D+       

Col de la Croix des Moinats               1.6km - 69m D+         

Col de Grosse Pierre (par le Droit)     4.6km - 214m D+     

Col du Haut de la Côte                     0.8km - 46m D+        

Col de Sapois                                     2km - 165m D+     

Col du Singe                                    6.8km - 340m D+

 

Résultats (pas de classement par catégorie, dommage...) : 

http://www.veloceclubepinal.fr/p/actu/cyclo-sport/route-verte-274.html#274

Classement Scratch Classement Caté Nom Prénom Catégorie Temps
37 / DURAND J-CHRISTOPHE / 04:57:15
97 / POLSENAERE HUBERT / 05:23:02
123 / RAFFEGEAU LAURENT / 05:37:53
138 / LE DREAN THIERRY / 05:51:05

 

 

 

 

Nbre de finisher : 187

 

Compte rendu :

"

Ce fut une grosse journée qui nous aura semblé double étant donné la longueur de celle-ci.

Levé 2h50 du matin pour espérer récupérer tous les membres de la troupe de l’ECF et arriver pour 08h00 maxi soit 1 heure avant le coup d’envoi.

On nous avait surnommé le charter de la mort c’est dire…

Ben on ne s’en est pas si mal sorti, dans l’ensemble, d’un point de vu organisation et résultats sportifs.

Une excellente journée en somme !

 

Nous sommes arrivés un peu avant 08h00. Nous n’aurons pas trop eu le temps de nous échauffer mais au vu du profil et de la distance ça n'a pas été bien grave. D’autant qu’il faisait déjà chaud même avant de partir.

Me concernant,  je me suis mis en tête de sas puisqu'arrivant de face au départ, il m’était compliqué de remonter tous les coureurs déjà présents. A ce moment là je ne vois pas mes acolytes qui ont dû aller au fond derrière tous ce monde… Nous sommes à 5min du départ. En plein soleil ça cogne…

Le départ est lancé, dans une relative tranquillité ce qui me convient parfaitement. Il y a une forte présence de contingents Belges qui trusteront, encore une fois, les 1ères places de la cyclo.

Après un rapide virage nous nous retrouvons en sous-bois sur une route en très mauvais état. En paquet lorsque l’on ne voit rien de la chaussée une chute peut-être vite arrivée.

Le rythme s’accentue rapidement d’autant que nous attaquons le col de Raon aux Bois très roulant ce qui étire ce qui reste du peloton. Je me prends 50m avant le haut du col mais fini par réintégrer le groupe de tête.

Peu avant le 40ème km nous attaquons la 2ème difficulté, le col de Cheneau beaucoup plus raide cette fois. Ça explose de partout mais je fini par rentrer sur un groupe d’une 10ène d’unités. La route est toujours en très mauvais états et avec ces sous-bois et ce soleil il m’est difficile de distinguer si la route est gravillonneuse ou pas. En haut du col je décide de descendre prudemment pour ne prendre aucun risque d’autant que je trouve cette descente extrêmement dangereuse avec des virages sans visibilités sur route très étroite. Même en étant prudent je fini par louper un virage et faire un tout droit mais n’allant pas vite ce sera sans gravité et plutôt comique la situation avec les signaleurs qui se trouvaient là.

D’ailleurs j’en profite pour insister sur l’état d’esprit des signaleurs, ravitailleurs tous au petit soin avec nous et très très agréables tant sur la course qu’après ! (ça avait mal commencé avec les inscriptions mais alors 1000 fois rattrapés le jour de l’épreuve).

Je me retrouve donc seul à ce moment de l’épreuve pendant pas mal de temps. Rattrapant par-ci, par-là, quelques  coureurs qui auront fini par lâcher le groupe de tête lors des multiples enchainements tous plus pentus les uns les autres.

Montée de Burotte, Col des Hayes, Col de la croix Moinats et le fameux Col de Grosse Pierre emprunté par le Tdf et la descente vers Gérardmer. Pour moi, ravito liquide pour ne pas être à court d’eau car il fait très chaud quand on grimpe.

Comme le paysage est magnifiques avec des vus sublimes sur les vallées avec un ciel sans nuage, le temps passera plus vite. Que les Vosges sont belles !

Col de Sapois, j’entraperçois au loin mes compagnons qui m’avaient largué dans la descente du 2ème col. Mon objectif, à ce moment-là, sera de les rattraper avant le sommet. Ce fût moins une puisqu’il me resta 50m à combler. La descente me permis de le faire d’autant qu’il reste à ce moment un peu moins de 80km à effectuer et pas mal de portions roulantes. Plus facile à gérer en groupe que seul avec le vent défavorable souvent.

Avant le dernier Col du Singe qui semble être le plus redoutable il y a matière à effectuer des relais d’autant que nous ne sommes que 7-8.  Je propose une collaboration en insistant sur le fait d’effectuer des relais réguliers afin de s’économiser. Le niveau est homogène et ça tourne superbement bien pendant de long km. C’est vraiment très plaisant d’autant que personne ne saute son tour donc l’entente est optimale. C’est la 1ère fois que je tourne aussi bien avec un groupe sur une cyclo et surtout aussi longtemps.

Le fameux Col du Singe avec ses rampes à + de 15% je l’attaque devant pour ne pas subir. Monter à son rythme c’est l’idéal. Au sommet nous récupérons 1 coureur. J’effectue la descente devant également à ma main histoire de me sentir en sécurité et voir les dangers en 1er. Cette descente me fait penser à l’Ardèche verte…

Ensuite s’ensuit une partie moins sympa sur des routes larges et beaucoup plus dance en trafic. D’où l’utilité de ne pas être seul. Pas besoin de réclamer, les relais se font naturellement. Le Top.

On se concerte et décidons de s’arrêter ensemble au dernier ravito histoire de refaire les niveaux.

On repart et récupérons encore 2 rouleurs. L’entente est encore excellente et ceci même avec nos nouveaux compagnons.

Puis nous revenons sur un nouveau gars avec prolongateur. C’est un pur rouleur qui nous empêche de tourner efficacement et plus les km défilent, de moins en moins de gars prennent les relais. La fatigue sans doute ou alors l’envie d’en garder sous le pied pour le sprint final…

Je ne me cache pas mais à 8km de la fin je me cale derrière afin de m’économiser mais à l’approche des 2 derniers km personne ne veut rouler donc je me retrouve devant… Pas glop…

Au sprint je termine quand même 3ème du groupe de 11. Satisfait d’autant que les 2 premiers ne roulaient plus depuis de nbreux kms. C’est le jeu. Tout le monde aura participé donc il n’y a rien à dire. Un groupe parfait ! Les jambes étaient aux rendez-vous et surtout pas totalement cramées donc j’ai bien géré mon effort.

Concernant Hubert, il arrivera peu de temps après moi en étant satisfait car il aura la plupart du temps roulé seul. Un regret quand même, celui de ne pas avoir fait comme moi, partir de devant car l’état de la chaussée et une chute devant lui l'aura empêché de suivre le peloton et ceci dès le début et aussi sa roue arrière qui se sera desserrée l’obligeant à poser pieds à terre. Dommage mais seul, ce qu’il a fait c’est grand !

Ensuite vient Laurent qui sera satisfait de sa course avec des images pleins les yeux. Heureux de terminer une cyclo qu’il n’avait plus pratiqué depuis presque 2 ans. Bravo !

Et Titi me direz-vous ? Ben il arrive peu de temps après Laurent. Avec un rhume et un mal de gorge dès le départ, il terminera avec une voie de Dark Vador et le retour en voiture aphone… Chapeau l’artiste d’avoir fait l’épreuve dans cet état !

Voilà… Pour finir sur une bonne note, le repas fut très bon de par sa qualité et sa quantité. Une excellente note pour la tarte aux fruits ! Et surtout aux bénévoles qui nous ont donné envie de revenir y re-goûter à l’épreuve et à tout le reste.

J’oubliai une précision… Cette partie des Vosges s’apparente à la partie Ardennaise de Belgique de par ces mini cols aux pourcentages démesurés. LBL nous aura bien préparé !"

JC

Et voici la vidéo de la course : https://youtu.be/VvCRIXJOrDw